Lundi matin, il vente pas mal fort (env. 20 nœuds) et il fait grand beau. Ca s’annonce bien pour faire les 40 miles nautiques environ qui nous séparent de Plymouth. Tout d’abord, on fait une grosse heure de moteur pour recharger les batteries et zigzaguer entre les îles de Boston. C’est assez étonnant de voir ces nombreuses petites îles inhabitées pour la plupart avec les buildings du centre-ville en toile de fond a quelques kilomètres….
Une fois sorti des îles, nous suivons la côte vers Plymouth. La navigation est pas très compliquée et au fur et a mesure qu’on avance, le vent continue a se renforcer et les vagues a s’aligner dans le bon sens, c’est-à-dire dans notre sens. Avec le vent au ¾ arriere et les vagues dans notre dos, Kaya allonge la foulée et nous roulons a plus de 8 nouds en moyenne, avec des pointes dans les 9-10 nœuds ! Notre vitesse maximum sera de 10.4 nœuds au surf. Pas mal cool, surtout quand on réalise qu’on est lundi !
L’arrivée à Plymouth est plus compliquée : Plymouth est caché derrière plusieurs gros bancs de sable. Le chenal est étroit, le courant est fort et…on arrive à marée basse. Après une petite frayeur (passage du mauvais coté d’une bouée), on arrive vers la minuscule zone de mouillage : On ne veut pas payer encore pour un mooring, alors c’est notre unique choix. On arrive a y rentrer, tout juste (il n’y a plus que 1 pied d’eau sous la quille) et on attrape à la volée un mooring offert par la ville. Heureusement car, coincés entre 2 battures, on n’aurait pas pu mouiller l’ancre. Il ne reste plus qu’à profiter de cette belle soirée, face au banc de sable, avec un beau coucher de soleil.
Mardi matin, nous partons en dinghy visiter la ville. On visite principalement la réplique du Mayflower : Les pilginm fathers sont arrivés à Plymouth même (ils n’ont pas choisi l’endroit le plus facile !) et pour commémorer cela, une réplique a été construite en Grande-Bretagne dans les années 50. En 1957. Le bateau fait la traversée pour s’installer définitivement en Nouvelle-Angleterre. La visite est intéressante et on se rend compte à quel point il fallait ne rien avoir à perdre pour tenter la traversée à cette époque. Le pire c’est que la moitié sont morts le premier hiver !
À part ca, Plymouth est une petite station balnéaire, très middle-class, avec ses magasins de souvenirs quétaines et ses restos graisseux…
L’après-midi, Phoebé et Olivier vont à la plage sur le banc de sable. La plage est magnifique et le sable super fin parfait pour faire des chateaux de sable. Le soir, retour en ville avec le dinghy pour aller manger du poisson dans un petit resto du port. Difficile de pas manger quelque chose pané ou frit. Les crabe cakes et la clam chowder sont super bons….Petite ballade en ville pour digérer et essayer de trouver une épicerie. On finira par se ravitailler sommairement au dépanneur de la station-service du village.
Mercredi matin, retour à la plage pour quelques heures avant de mettre les voiles pour Province Town, tout au bout du Cape Cod. On a finalement réussi à communiquer avec Annabelle. On va se retrouver ce soir entre 18h et 20h. Charlot et sa gagne devraient aussi être là. En rentrant de la plage, on va chercher du poisson frais et au passage, on se fait rincer car il vente maintenant plus de 25 nœuds dans la rade de Plymouth. On part vers 13h30 avec cette fois moins de stress étant donné qu’on est à marée haute.
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Quel dommage que je n’ai pas vu cet article plus tôt!
Lors de mon voyage de retour de Annapolis a Pointe Claire, j’ai du faire escale pour des problèmes de barre a roue qui se détachait et me suis retrouvé à rentrer dans Plymouth de nuit, à marée descendante, dans le chenal qui est peu ou pas éclairé. Une expérience enrichissante, mais que je ne recommande pas a personne a moins d’être désespèré. La prochaine fois je trouverai un mouillage plus accessible et attendrai le jour et la marée montante ou haute, car Plymouth mérite tout de même un arrêt.