Ce matin encore, on se lève assez tôt car on a pas mal de route à faire, au moins 40 miles nautiques, c’est-à-dire 72 kms. Pour l’instant, il ne vente pas du tout. On part faire l’avitaillement en eau, fuel et glace avant de partir : Le quai de service est tout à côté et on ne sait pas ou on en retrouvera. Le tout se fait très rapidement et on part vers 10h15. Toujours presque pas de vent, alors on se décide à avancer au moteur au moins jusqu’à retrouver la mer. On repasse sous un pont, au mileiu d’une énorme course de dériveurs près de Newport et on arrive à la mer. Toujours pas de vent, mais de la grosse houle. Ca ne va pas être très confortable. D’ailleurs, le temps d’écrire un peu sur l’ordinateur et je commence à avoir mal au cœur. Je ne sais pas comment fait Phoebé pour passer ses journées à l’intérieur à jouer au Ipod et ne jamais avoir mal au cœur. Pourtant ca brasse souvent plus qu’au Bahamas ou elle avait été malade 2 fois. On se rend à Judith Point, environ 15-20 miles après notre départ, toujours pas de vent. Le bon coté, c’est qu’on recharge l’ordinateur, on fait de l’eau chaude pour la douche et c’est le pilote automatique qui barre : On ne le met pas quand on est à la voile car ca consomme trop d’électricité pour notre vieille batterie. Vers la mi-journée, tannés du moteur, on décide d’aller ancrer près de la côte pour luncher et se baigner. L’eau est très agréable, chaude, claire, mais il y a toujours une grosse houle qui nous malmène. On prépare au plus vite le lunch et on se dépêche de ressortir….Réflexion faite, c’était idiot de mouiller 200 pieds de corde (et surtout d’avoir à les remonter !) pour se faire brasser ainsi : On aurait mieux fait de se laisser dériver. On apprend ! Finalement, un peu de vent se lève et est orienté au travers. Du coup, on repart en silence, à la voile. Quelques heures plus tard, le vent nous abandonne encore et il nous reste une 10aine de miles. Du coup, on repart le moteur pour finir. Fishers Island est une des îles qui « ferment » le Long Island Sound. Autant dire qu’il y a un courant d’enfer dans les passes et, n’ayant pas prévu ca, on a le courant contre nous. En clair, ca veut dire qu’on avance à 6 nœuds sur l’eau et au pire moment, moins de 1 nœud sur le fond. Autant dire qu’on regarde longtemps la même bouée qui a l’impression de défiler indéfiniment sous nos yeux. À partir de maintenant, il faudra planifier nos navigations en fonction des marées. On s’arrête à West Harbour qui est une grande baie avec plein de place pour mouiller l’ancre. Il y a vraiment peu de choses sur cette île : Des maisons trop grosses pour l’île, une marina, un yacht club. On ira découvrir ca demain !
Dimanche matin, il fait un peu gris et on part tous les 4 en dinghy se promener sur l’île. C’est pas mal cute et on fait une petite marche pour se rendre à l’épicerie. Surprise, cette peite épicerie est..un IGA (=épicerie québecoise)! On s’achête des bons crab cakes pour le souper et quelques autres victuailles (super chère, tout vient en ferry….) et on repart vers notre dinghy. Une fois le lunch avalé, on profite qu’il vente aujourd’hui pour avancer un peu. Aujourd’hui, le courant est dans notre sens et le vent nous est favorable, a 10-15 nœuds. On a 2 possibilités : Soit aller vers la côte, soit rester du coté de Long Island. On choisit la deuxième option car le vent tournant progressivement de l’est vers le sud ces derniers jours, si il continue à tourner au sud ouest, il nous permettra de rejoindre la côte demain, sans l’avoir complétement dans le nez. Vent et courant aidants, on parcourt presque 20 miles en moins de 3 heures. Ca, c’est de la navigation efficace ! On mouille l’ancre dan une grande baie bien protégée du vent du Sud. Évidemment, on est tous seuls, finis les mouillages touristiques bondés ! En se rendant à la plage (de galets, à la grande déception de Phoebé, on se rend compte qu’on a un problème de refroidissement du moteur du dinghy, Il va falloir le ménager dans les prochains jours. Phoebé est rendue super à l’aise sur le dinghy, c’est elle qui descend en premier pour l’accrocher et adore les rides à toute vitesse, debout en se tenant à la corde ! Le soir, excellent repas de crab cakes arrosé d’un bon Pinot noir de californie ! La nuit est un peu agitée car c’est le courant qui oriente le bateau, pa sle vent. Du coup, les vagues tapent de coté sur la coque et un bateau, ca résonne ! Le lendemain matin, on se rendra compte que notre mouillage a fait un tour autour de la quille….Pas évident à dérouler en faisant des manœuvres au moteur.
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