Après cette agréable nuit tranquille et un bon déjeuner, on part rapidement se ravitailler à la marina qui est sur l’autre rive. C’Est une grosse marina et l’avitaillement en diesel et glace se fait rapidement. On remplit les 2 bidons supplémentaires pour se donner plus d’autonomie. En repartant, surprise, le courant est contre nous. Pas très fort au début, un demi nœud, mais quand même. Il faut dire que sans guide précis sur les courants, c’est un peu compliqué : Les heures de marée se décalent très vite plus on remonte la rivière. En bout de ligne, en remontant, on se retrouve avec des marées qui durent bien plus que 6 heures. Le paysage commence à changer. Les vallées se font plus étroites et c’est couvert de forêt à perte de vue. De chaque coté de la rivière, il y a une ligne de chemin de fer. Le long du trajet, il y a souvent des ruines d’anciennes usines ou autres batiments. On passe devant une ville assez bizarrre, toute fortifiée de pierre grise. À part ca, pas grand-chose à dire : On fait du moteur à moins de 6 nœuds sur une rivière. On a vu plus excitant ! La journée se passe ainsi : C’es le pilote qui barre avec Olivier ou Daphné qui veille à coté pour ajuster le cap. Phoebé est bien souvent collée sur le Ipod. Il fait beau, mais pas trop chaud. Vers la fin de la journée de samedi, le courant est vraiement rendu fort : 2 nœuds. A ce rythme, on avance péniblement à 4 noeuds, c’est déprimant. On finit donc par ancrer pas loin d’une petite ville nommée Kingston. Olivier et Phoebé se baigne car l’eau semble propre et surtout est très chaude. C’est juste un peu pénible la quantité d’algues qu’il y a. Demain, on devrait se rendre à Castleton ou nous dématerons. Auparavant, nous devrons trouver du bois pour fabriquer les supports.
Dimanche matin, départ vers Castleton vers 7h30 pour profiter de la marée : On se lève et on part directement. On déjeunera en route. Il fait d’abord gris, puis très gris et rapidement, il pleut fort, voire même très fort. Olivier fait la vigie dehors, acccompagné au début de Phoebé qui s’amuse sous la pluie en nettoyant tout ce qu’elle peut nettoyer sur le bateau ! Ca l’amuse jusqu’à ce que sa petite lingette tombe à l’eau : Pleurs, consolage de maman …puis Ipod à l’intérieur. Au moins, on avance pas mal vite car le courant est avec nous et forcit au fur et à mesure que la marée monte. C’est quand même fou d’être rendu aussi loin de la mer et que la marée se fasse autant sentir. Pour s’occuper sous la pluie (on ne peut pas lire dehors), Olivier s’occupe en nettoyant, à son tour le bateau : tou se qui vaut le coup y passe. Ensuite, il commence à ranger tout ce qu’il peut en prévision du dématage : Du coup, en arrivant à Castleton, il ne restera plus qu’à enlever les 2 voiles et la bôme avant de démater. Avec l’aide du courant, on arrive en milieu d’après-midi avec un ciel qui se dégage. La marina est accueillante mais ca semble bien pômé. En ce dimanceh, on dirait que la marina est le seul bar du coin ouvert car on y voit défiler truckers et bikers, gras et tatoués toute l’après-midi. Nous faisons la rencontre de Hinnerk, un allemand de Hambourg qui entame seul, sur un petit bateau de 30 pieds, un tour du monde de 6 ans. En fait son bateau était juste devant nous à Manhattan. Son voyage est assez original car il a traversé par l’Atlantique nord, contre le vent et s’en va maintenant vers Chicago, pour ensuite descendre jusqu’au golfe du Mexique via le Mississipi ! Pas commun. En tout cas, il faut aimer faire du moteur car il n’esp pas prêt de revoir la mer ! En tout cas, étant seul, il a besoin d’aide pour démater et nous aussi. On prévoit donc de s’entraider, une fois nos supports de mâts fabriqués. Pour cela, le principe est simple : Il faut fouiller derrière la marina dans un tas de vieux supports laissés là par des voiliers qui avaient rematés. Certains sont marqués du nom du propriétaire, les autres peuvent être réutilisés. On passe le reste de l’après-midi à fabriquer les supports et enlever les voiles et la bôme. Ca va pas très vite et il pleut sans arrêt. Tout est mouillé, y compris les outils. C’est pénible. En plus, pendant ce temps-là, il faut s’occuper d’Elea qui s’impatiente et Pheobé s’ennuit ferme. Bref, le soir venu, on n’aura juste eu le temps de démater le bateau de Hinnerk avant la nuit. En plus, la potence pour démater est équipée d’un moteur électrique d’une lenteur apocalyptique. Ca prend une heure à attendre en appuyant sur bouton que le treuil soulève le mât ! Il paraît que c’est pour des raisons de sécurité ! Bref, la nuit venue, on part prendre notre mouilla sur l’autre rive entre 2 averses. On finit de s’amarrer sous la pluie. Il pleut toute la nuit. Heureusement, lundi matin, pas de pluie lorsque nous partons à 8h30 pour démater. Hinnerk se réveille au bruit de notre moteur et vient nous aider aussitôt. Daphné en profite aussi pour aller faire la lessive et quelques courses. Très sommaires car il y a juste un dépanneur crasseux et c’est tout. Le village est mort, un peu lugubre, traversé par une ligne de chemin de fer ou les trains passent à toute vitesse en klaxonnant hyper fort. Nice ! Bref, en milieu de journée, nous sommes prêts a repartir : Le mât est ficelé sur ses supports, les réservoirs d’eau remplis. En fait, on n’utilise vraiment que 2 supports sur les 3, sachnat que celui qu’on laisse était de loin le plus long à fabriquer…C’est le métier qui rentre !
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