Ce matin, il vente bien, de quoi faire la route au portant. On prend l’option de passer par entre 2 grosses îles de l’archipel des Elizabeth Islands plutôt que de prendre l’étroit passage qui est juste à coté de notre mouillage. Ca fait environ 50 pieds de large et ca brasse bien : Hier Olivier et Phoebé sont allé faire une reconnaissance en dinghy et se sont bien fait mouillés dans les vagues qui déferlaient. On met les voiles tout de suite et c’est parti ! À part le passage entre les 2 îles, tout se fait quasiment au vent arrière ou au grand-largue. On croise pas beaucoup de bateaux de plaisance, mais surtout des chalutiers. On a une bonne houle qui nous pousse et nous fait rouler. Malgré tout, Phoebé joue sur le ipod. C’est sûr, elle n’est pas sujette au mal de mer car beaucoup auraient été malades dans ces conditions à l’intérieur. Éléa, elle, balance dans son hamac. Elle est montée jusqu’aux hublots une fois ! Ces derniers jours, elle s’éveille drolement : Elle fait beaucoup de sourires, quelques areuh et commence à attraper ses petits jouets. Elle a aussi drôlement envie de s’asseoir ! Plus on avance, plus le vent forcit. Au final, on arrive à Haven Harbor par 25 nœuds de vent, grand-voile toujours haute. On n’a pas battu notre record de vitesse, mais on n’est jamais passé sous les 8.5 nœuds dans la dernière heure avec des beaux surfs a plus de 9 nœuds. En tout cas, il est temps d’affaler quand on rentre car les claques sont de plus en plus fortes. Après une petite halte (stressante par ce vent) au quai de service pour faire le plein en eau, on se met à l’ancre juste de l’autre coté de la digue du port. On passe le reste de la journée dans la ville. C’est très beau, très riche. Beaucoup de galeries d’art et des maisons superbes et immenses. On voit qu’il y a beaucoup de vieilles fortunes ici. Le soir, on dîne au Black Dog Tavern. Il va falloir qu’on trouve l’explication, mais on voit ce chien noir partout : Sur les vieux gréments (voir photo), il y a des boutiques pleines d’articles à l’effigie de ce chien, des peintures, etc. On mange super bien. Je pense que c’est la meilleure morue que je n’ai jamais mangée (et oui, meilleure qu’en Gaspésie…). Le supermarché est à 2 minutes du quai pour dinghy, ainsi que la laverie. Ca va être vraiment pratique. On a même accès par un autre petit quai sur une plage à des bonnes douches chaudes et du wifi gratuit. On se sent accueilli….
Le lendemain matin, jeudi, il fait encore plus humide et gris. Il ne tarde pas à pleuvoir. Olivier part s’occuper de la lessive et obtient par la même occasion l’explication de l’origine du « Black Dog ». En effet, la laverie que nous avons trouvée est dans un des bâtiments du « Black Dog ». Réflexion faite, ca n’est pas fait pour nous mais pour les personnes qui travaillent sur les bateaux du dit-chien. C’est d’ailleurs en rencontrant un des membres de l’équipage de l’Alabama (le bateau blanc en photo) qu’on a l’explication : Le fondateur de cette compagnie dédiée à la restauration et la promotion des vieux gréements s’était fait donné un jeune chien, noir. Ce dernier ne faisait que des bêtises dans la maison de son maître, qui, souvent parti naviguer, ne l’appréciait pas plus que ca. Finalement, il trouva quelqu’un qui voulait bien adopté le chien. Mais, entre temps, il se retrouva a l’emmener en bateau. C’était un chien complètement différent, qui a priori, était fait pour les bateaux. Du coup, il le garda, continua à naviguer avec lui pendant des années et nomma sa compagnie « Black Dog ». Après la construction d’un des bateaux dans les années 60, il lui restait beaucoup de bois et il ne trouvait pas restaurant à son goût sur l’île, il construit donc la taverne. Pour les besoins de la taverne, la boulangerie. Et comme tout le staff avait un tee-shirt à l’effigie du Black Dog que tout le monde voulait, il construisit des magasins pour vendre less tee-shirts puis tout un tas d’article sur le même thème. Voilà pour l’histoire du chien noir qui donna lieu aussi à un livre pour enfant, très connu paraît-il aux USA.
Quant à nous, une fois la lessive terminée, le beau temps arriva et nous sommes allés passer l’après-midi en ville à magasiner et manger de la crème glacée. La fin de la journée s’est passée à la plage (difficile de négocier avec Phoebé), avant un bon barbecue d’espadon sur le bateau.
Vendredi matin, départ pour une autre ville de Martha’s Vineyard, Edgartown, supposée être le port de l’île le plus réputé.
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