Île de Noirmoutier (du 18 au 21 Août 2015)
Seulement 21 miles nous séparent du port de l’Herbaudière, situé à la pointe Nord-Ouest de l’île de Noirmoutier. Ou plutôt devrais-je dire la presqu’île de Noirmoutier car il y a un pont et on ne peut pas faire le tour en bateau. Ça sera une très belle navigation au vent travers, puis au portant dans un bon 15 nœuds. Sans vouloir justifier notre enclin à traîner le matin, nous avons volontairement attendu l’après-midi que la brise thermique soit bien établie pour partir. Peu de temps après notre départ, coup de fil de la capitainerie du port de l’Herbaudière : Le paquet est bien arrivé. Hourra ! Ayant largement dépassé notre budget de port ces derniers temps (à plus de 40 euros la nuit, il faut limiter les frais), nous décidons de faire juste un arrêt pour récupérer le paquet et attraper une baguette de pain (Côté pain, on est redevenu complètement français, à en juger notre consommation…). À mi-distance, nous croisons l’estuaire de la Loire et quelques gros navires qui attendent à l’ancre pour entrer à Saint-Nazaire. Nous arrivons à l’Herbaudière vers 17h30. En une heure montre en main, nous serons repartis. J’attrape le paquet à la capitainerie : On me le remet sans preuve de mon identité ou quoi que ce soit. Un saut à la boulangerie, un autre au magasin d’accastillage pour acheter des connecteurs d’antenne afin de réparer définitivement l’AIS avant la traversée et c’est reparti. Le port a l’air assez sympa. Ambiance de station balnéaire plus populaire que ce que nous avons vu jusqu’à présent. Tout y est, les magasins d’articles de plage, les petits restos du port, le bar-tabac, le manège. Préférant la quiétude des mouillages, nous repartons pour un petit 5 miles nautiques supplémentaires pour nous rendre au mouillage du Bois de la chaise, recommandé par Mr Pajot hier. Le vent thermique tombant, nous glissons tranquillement le long de l’île, accompagné du soleil qui commence à décliner (et d’un petit verre à la main). Ces fins de journée d’été à la voile sont douces, comme un début de soirée à la maison où l’on sirote un verre en regardant toujours la même vue, celle qui réconforte et apaise avec la douce lumière de la fin de journée. Il y a beaucoup de bateaux au mouillage sur corps-mort. Nous nous ancrons un peu à l’extérieur. De toute façon, aucun vent n’est prévu et nous sommes bien protégés. Les jours commençant vraiment à raccourcir, on peut contempler le lever de lune au-dessus de la petite jetée en bois auprès de laquelle nous sommes mouillés.
Ce matin du 19 Août, on prend notre temps : On se lève tard, déjeune tranquillement, etc. C’est bien agréable mais les matinées passent vite! Surtout que nous avons une déconvenue : Notre nouveau robinet d’eau de mer installé à La Baule fuit. Pas parce qu’il n’est pas bien installé, mais parce qu’il est mal conçu. C’est nul et décourageant. On constate, avec d’autres, que de plus en plus de matériel vendu dans les magasins d’accastillage sont vraiment de piètre qualité. De pâles copies de bon matériel, fabriquées au plus bas prix en Chine et vendus….quasiment au 2/3 du prix du matériel de qualité. Grrrr. On redémonte le tout et on oublie la vaisselle à l’eau de mer. Pour compenser, j’arrive à ressouder proprement un fil sur la carte électronique de l’AIS et y sertir un connecteur coaxial adapté. Le résultat est immédiat, nous voyons à l’écran de nombreux bateaux, dont les cargos en attente au large de l’estuaire de la Loire, à une quinzaine de miles à vol d’oiseau. C’est très rassurant en vue de notre traversée prochaine. En début d’après-midi, Daphné emmène les filles à la plage – à la rame – pour qu’elles profitent un peu de cette belle journée d’été pendant que j’avance un peu les divers petits projets que je souhaite compléter au plus vite, avant d’aller en Espagne tout au moins. Daphné revient ensuite me chercher et nous partons alors tous ensemble vers Noirmoutier-en-l’Ile, la ville. La plage est longée de plein de petites cabanes de plage, toutes identiques, adossées à la forêt. C’est très mignon, tout comme les rues adjacentes qui mènent à la plage. Il y a un service de bus gratuit mais nous préférons marcher. Il faut dire que marcher devient vite un besoin vital lorsqu’on vit sur un bateau. À la végétation et au style des maisons, on voit clairement que nous avons quitté la Bretagne. Ici, les maisons traditionnelles sont en pierre avec des belles charpentes en bois et des tuiles rouges. Côté végétation, les pins sont prédominants mais côtoient aussi quelques feuillus. Bref, ça me fait plus penser aux quartiers résidentiels du bassin d’Arcachon qu’à la Bretagne que nous venons de quitter. La ville est très vivante, avec une belle grande rue commerçante et piétonne. Nous nous récompensons de cette marche avec une bonne crème glacée avant d’aller faire les courses au supermarché de la ville. Avec notre nouveau mode de vie, faire les courses devient quasiment un objectif de sortie. Ça peut paraître plate, mais en fait, on allie l’utile à l’agréable; Les promenades au ravitaillement. Ça donne un bon prétexte pour aller découvrir un village, traverser à pied un coin où l’on ne serait pas aller. De plus, quand on porte les courses à bout de bras ou dans le sac à dos, les quantités sont limitées et on évalue ce qu’on achète en fonction du poids et de l’encombrement. Malgré tout, ce soir, le chemin du retour nous paraîtra loin tellement nous sommes chargés. Tout le monde participe avec son sac à dos.
Le 20 Août au matin, on continue à descendre la liste des réparations à faire. Ce matin, c’est mécanique : Le moteur hors-bord de l’annexe fonctionnant bien l’an passé, nous l’avons quelque peu négligé lors de la préparation du bateau. À tort probablement. Je me mets donc à vérifier les joints d’hélice, vidanger le boîtier d’hélice, changer les bougies, graisser, etc. Ça n’était pas du luxe : Il y avait moins du quart de l’huile requise dans le boitier d’hélice, les bougies n’étaient tellement pas serrées qu’elles bougeaient toutes seules et étaient complètement encrassées. Faire ce genre de maintenance dans son jardin, le moteur barbotant dans une poubelle n’est pas compliqué. Quand ce dernier est installé sur le bastingage du bateau et qu’on fait tout au-dessus de l’eau avec le stress de perdre un boulon ou un outil, ça tape déjà plus sur les nerfs… Enfin, c’est fait. Nous pouvons à nouveau utiliser le moteur en toute confiance. Avec tout ça, j’ai quelque peu négligé la navigation vers l’île d’Yeu : Il n’y a pas 15 ou 20 milles nautiques comme je me l’imaginais mais un bon 35. Ups. Pas sûr qu’on se rende aujourd’hui avec le petit air que nous avons. On met les voiles vers 14 heures et on verra bien. Tant que nous sommes entre l’île et le continent, la brise est assez soutenue pour que nous avancions à un bon 5.5 nœuds. Comme d’hab., quand ça va bien comme ça, chacun vaque à ses occupations….jusqu’à ce qu’il y en ait un qui réagisse : « On n’avance plus trop, là? ». En effet, on dérive plus qu’on avance à moins d’un nœud. On décide donc de mettre le moteur et l’après-midi est déjà bien entamée lorsque nous passons la pointe Nord-Ouest de Noirmoutier à partir de laquelle nous devons nous diriger vers l’île d’Yeu. Comme on a nullement envie de faire 5 ou 6 heures de moteur pour arriver à moitié sourds à la nuit tombante, on se cherche un plan B. Ça sera la pointe du Devin, l’unique mouillage sur la côte Ouest de l’île. Il nous faut cependant contourner assez largement des hautfonds avant de venir mouiller devant une longue plage, à proximité d’un port complètement artificiel. Pas le plus beau mouillage au monde, mais ça fera la job pour ce soir. Pour faire plaisir aux filles qui rêvent de plage par ces chaudes journées, on met l’annexe à l’eau et on va y passer le début de soirée. Body boards pour elles, apéro pour nous (va falloir inverser les proportions sport / apéro prochainement….). Les algues qui s’échouent sur la plage dégagent une odeur assez nauséabonde, mais ça ne semble pas les empêcher de se baigner. Il faut dire que l’eau est vraiment chaude vis à vis de ce que nous avons connu jusqu’ici. À la tombée de la nuit, un autre bateau vient nous rejoindre dans ce coin désert. C’est un autre bateau de voyage en aluminium. Ce soir, on se couche tôt car nous voulons arriver à la mi-journée à l’île d’Yeu afin d’y retrouver notre ami Guillaume. En effet, les vacances se terminent après-demain pour lui et demain est donc notre seule occasion de le revoir.
Les Photos
Île d’Yeu (du 21 au 28 Août)
Nous qui ne voulions pas nous rendre à l’île d’Yeu au moteur hier, c’est raté pour aujourd’hui aussi. Comme on dit dans notre jargon, « C’est pétole molle! ». C’est donc sous le doux ronronnement (!!) du moteur que nous rejoignons la dernière île, a priori, de notre périple le long des côtes françaises. Nous devons contourner la pointe de l’île avant d’arriver devant la belle plage de l’anse des Vieilles. Avec le calme plat qui règne aujourd’hui, l’eau est très calme, transparente, turquoise. On voit le fond avec 7 mètres d’eau. Je préviens Guillaume par SMS que nous sommes arrivés avant que nous entamions notre lunch. Peu de temps après, Phoebé s’étonne de 2 nageurs foncent sur nous. Pourtant avec leur combinaison en néoprène et lunettes de nage, ils semblent s’entraîner. Un des 2 aborde le bateau. C’est bien notre ami Guillaume! Drôles de retrouvailles après 18 ans….Ça ne m’étonne pas de lui. On se donne rendez-vous dans l’après-midi sur la plage. En attendant, nous allons profiter de la plage et, enfin, nous baigner, en cette journée de canicule. Les filles rejoignent même la plage à la nage, sur leurs body boards. Profitons-en, car la météo pour les prochains jours n’est pas très belle. Du mauvais temps arrive et on risque fort de devoir attendre une bonne partie de la semaine prochaine pour s’envoler vers l’Espagne….
Nous passons le reste de l’après-midi avec notre ami et sa famille. Les enfants s’occupent ensemble pendant ce temps. Comme toute maison de famille de vacances, il y a plein de vélos ! On part donc en vélo pour aller manger une glace à Port-Joinville, le gros bourg de l’île, situé de l’autre côté de l’île. Venant ici depuis toujours, Guillaume connaît tous les petits chemins et nous nous rendons à destination à travers de super beaux petits chemins et en traversant un petit village très pittoresque, Saint-Sauveur. On sent que l’île est un lieu de villégiature aisé, toutes les maisons sont si bien maintenues, toutes d’un blanc éclatant. Nombreuses sont les devantures qui donnent envie : Antiquaires, boutiques d’artisanat, bars à vin, etc. Finalement, ça peut être pas mal d’attendre une bonne météo ici ! Après une bonne glace sur le port, retour par d’autres petits chemins, au-revoir aux amis et retour au bateau.
Ce matin, samedi 22 Août, changement de décor : Nous nous réveillons sous un ciel gris, chargé et la mer devient agitée. Tout a changé de couleur, l’île comme la mer. La plage est déserte, évidemment, comme si on avait brutalement changé de saison pendant la nuit. Après une matinée à se faire de plus en plus secouer, on lève l’ancre pour se rendre de l’autre côté de l’île afin d’être protégé de la houle et du vent de l’Ouest, sud-Ouest qui doit se renforcer dans les prochains jours pour souffler très fort mardi. D’ailleurs, les prévisions météo sont un peu plus pessimistes chaque jour : Un train de dépressions s’aligne tranquillement depuis l’autre côté de l’Atlantique alors que l’anticyclone des Açores se recroqueville de plus en plus et je sens que nous allons devoir patienter un peu plus que prévu…. Nous longeons donc la côte sauvage sous un ciel gris. Tout est gris et nous avons du mal à distinguer le vieux château en ruine qui aurait inspiré Hergé pour l’album « l’Île Noire ». Profitant de la marée haute, nous passons juste à côté de la pointe de l’île, effleurant les hautfonds. Arrivés de l’autre côté, on se rend compte que le mouillage que nous convoitions ne va pas être si abrité que ça. En outre, avec le passage rapide d’une petite dépression, le vent change de direction 2 fois par jour tout en restant assez fort. Difficile de trouver un abri permanent dans ces conditions. Comme nous devons aller de toute façon au port dans les prochains jours pour nous abriter du gros coup de vent prévu pour lundi, nous y allons dès aujourd’hui. L’entrée du port de plaisance est minuscule. Ce dernier a été greffé au port de commerce, abritant la gare maritime et le port de pêche. Pourtant, nous sommes très bien pris en charge par un employé de la capitainerie dans son dinghy, qui aide même à nous garer en poussant le nez du bateau. Le meilleur à ce jour! Nous sommes placés à côté d’un beau bateau, un Alliage 44. Alliage est un chantier qui fabriquait des bateaux en aluminium personnalisable à souhait par le propriétaire. Cet excellent chantier a disparu il y a quelques années suite à un changement de stratégie catastrophe en essayant de se renouveler. En tout cas, ce bateau est magnifique mais son histoire un peu triste. Notre voisin qui possède une grosse expérience de navigation hauturière avait fait construire ce bateau – parfait – avec son frère il y a une douzaine d’années afin de voyager au long cours avec. Le frère est tombé malade peu après et l’est toujours. Du coup, ce magnifique bateau n’a juste fait que des ronds dans l’eau le long des côtes françaises. On sent chez notre aimable voisin beaucoup de regrets et un peu d’envie envers notre projet. Pour notre part, ça nous conforte dans notre choix de vouloir accomplir ce projet à notre âge, plutôt que d’attendre une éventuelle ou éphémère retraite.
Lundi matin, soulagement! Grand soleil avec de beaux gros nuages joufflus dans le ciel. La journée parfaite pour aller découvrir l’île en vélo. Branle-bas de combat : Sac à dos, chaussures de sports, pique-nique et appareil photo et c’est parti! On se loue 3 vélos et une girafe (ou canne pour les français) pour Éléa. Il s’agit d’un arrière de vélo attelé à un vélo d’adulte sur lequel l’enfant pédale. On choisit le modèle qui a 2 roues à l’arrière pour la stabilité étant donné le nombre de chemins cahoteux que nous comptons emprunter. Nous serons bien contents de ce choix plus tard dans la journée….
Nous commençons par retourner dans le beau petit village de Saint-Sauveur, traversé l’avant-veille avec nos amis. Avec le marché dans la rue principale, c’est une vraie carte postale. Nous y flânons, tout en complétant notre approvisionnement pour le pique-nique. Nous y découvrons aussi la galerie d’une photographe qui imprime ses photos sur des tôles d’aluminium. Le résultat est époustouflant, donnant une dimension additionnelle aux images. Nous poursuivons ensuite notre promenade à travers les chemins de terre battue jusqu’au petit port de La Meule. C’est un tout petit port caché dans une petite crique de la côte sauvage. Ce petit port pittoresque est bordé de petites cabanes qui le sont toutes autant. Minuscules comme de petites cabanes de plage pour la plus part, elles portent toutes des noms fantaisistes, comme « Le Q de Gabrielle » qui n’est d’autre qu’un arrière de bateau posé à la vertical. Ces cabanes ont l’air de servir de mini-tavernes aux pécheurs du coin. Nous pique-niquons sur la falaise au-dessus du port, avec notre dessert à portée de mains : Des mûres vraiment mures! Il y en a à profusion. Quel délice! Notre promenade se poursuit vers le vieux château, beaucoup plus beau que samedi dernier avec ce beau soleil. Le château permettait au seigneur qui vivait sur le continent d’asseoir son autorité sur l’île (et d’y loger un percepteur des nombreux impôts), tout en servant de vigie pour surveiller les Anglais. Les ruines sont bien conservées et on peut y voir encore la cuisine, la forge, etc. La promenade se poursuit dans des chemins de plus en plus défoncés. Heureusement que nous avons pris le modèle à 2 roues, sinon nous aurions été limités aux routes. Malgré tout, ça n’empêche pas l’engin de se renverser (on ne sait toujours pas exactement comment), en roulant sur la jambe de la pauvre Éléa. Après quelques larmes, courageuse, elle remonte sur selle et nous continuons jusqu’à un dolmen, situé en bord de mer. Nous sommes étonnés du nombre de vestiges préhistoriques que nous rencontrons depuis Carnac. Cette étape sera la dernière avant de rentrer à Port-Joinville. Nous sommes fatigués et je vois les nuages arriver en rangs serrés de l’Ouest. Nous rendons les vélos juste à temps et la pluie commence lorsque nous arrivons au bateau.
Mardi matin, c’est la tempête. Y compris dans le port. On enregistrera des rafales jusqu’à 47 nœuds (À cette force-là, l’eau fume). Branle-bas de combat sur les quais : Le quai ou nous sommes est orienté dans l’axe du vent. Les bateaux sont donc perpendiculaires au vent et tirent comme des fous sur les catways (petits pontons transversaux au quai principal le long desquels les bateaux s’amarrent). Pendant la matinée, 2 catways lâchent. Avec beaucoup d’efforts et d’entraide, il n’y aura pas de casse sur les bateaux. Ma grosse amarre de 60 mètres sera bien utile et sauvera de dégâts certains un beau Bénéteau qui revient sans une éraflure d’un tour de l’atlantique. À son bord, le petit-fils de Benjamin Bénéteau, le fondateur du chantier du même nom, et sa copine. Ils se sont fait sponsoriser par le chantier pour rajeunir l’image de la marque. Pas bête. Leur site : www.beneteauoceanatlantictour.com. À la mi-journée, le port ressemble à une grande toile d’araignée avec des amarres qui traversent le bassin pour soulager le quai. Cette journée et les suivantes : froides, humides, venteuses, se ressemblent : Bricolage pour moi (j’installer complétement le nouveau pilote automatique sur 2ou 3 jours), jeux d’intérieur pour les filles, tricot, crochet pour Daphné. Pendant ce temps, les mises à jour des prévisions météo éloignent encore un peu plus notre départ vers l’Espagne. Pas de vent de secteur Nord établi avant mardi prochain…. Une autre semaine complète. Ça nous déprime un peu car cela signifie moins de temps en Espagne, un rythme plus élevé pour les semaines à venir. Ça fait partie des contraintes de notre mode de déplacement! La pluie et la grisaille nous ramollissent. C’est un calcul rapide de la facture du port après 5 nuits qui nous force à bouger le jeudi. Nous n’irons pas très loin, juste de l’autre côté de la jetée pour mouiller devant la plage de Ker Chalon, assez abritée… et surtout gratuite. Nous en profitons pour effectuer la routine d’étalonnage du nouveau pilote automatique. Comme nous ne pouvons partir de suite, nous nous décidons à partir demain vendredi vers l’île de Ré avant de quitter la France.
De très belles photos et des commentaires toujours aussi passionnants,bravo fiston
Bisous