Jeudi 12 Novembre – Arrivée à Sal Rei
Nous partons de Sal en début d’après-midi pour la courte navigation d’une trentaine de miles nautiques nous séparant de Boa vista, nous y arrivons en fin de journée, peu avant le coucher du soleil. Depuis le matin, le ciel s’est voilé et s’est chargé d’humidité, rendant la visibilité pas très bonne pour aborder le mouillage. Celui-ci est atteint après avoir contourné un îlot et un gros récif au large. Le mouillage est assez loin de la côte, presque un mile mais n’est pas rouleur car la houle et le vent arrivent dans la même direction. C’est plutôt une bonne nouvelle après les 2 nuits que nous avons passé à Santa Maria. Nous mouillons à côté de Calicot Jack que nous avions rencontré à Palmeira. Les autres sont déjà repartis vers le sud de l’île puis Sao Nicolau.
Vendredi 13 Novembre – Sal Rei, arrivée de Vaga
Ce matin, comme la veille, le temps est encore voilé. Nous avons même quelques gouttelettes de pluie pendant la matinée, fait rare au Cap-Vert où il pleut si rarement. Forts de notre expérience avec les formalités à Sal, nous allons nous occuper de faire notre entrée sur l’île auprès de la police maritime dès ce matin. Nous laissons les filles à bord et nous rendons au port en annexe. C’est assez impressionnant de voir une belle vague de surf déferler dans l’entrée du port et une autre entre le port et la ville ! D’ailleurs, il y a 2 surfeurs sur cette seconde vague. Il faut bien négocier le passage en annexe ! Le port de Sal Rei est plutôt un mouillage abrité où il y a autant d’épaves que de bateaux à flots. Le port permet principalement d’accueillir un petit cargo qui ravitaille l’île. Les abords du port sont assez misérables et sales. Nous finissons par trouver la police maritime dans un petit bâtiment décrépi. Nous semblons être dans notre jour de chance car le bureau est ouvert et un policier est présent. Tout comme à Sal, il est très aimable. Nous pensons tout régler dès ce matin. Malheureusement, comme c’est souvent le cas ici, il ne faut pas crier victoire trop tôt ! Le policier peut tout faire…sauf encaisser nos 7 euros ! Il faut donc revenir dans 2 heures. Sachant ce que cela signifie, on choisit de ne pas attendre et rentrer à bord car les filles sont seules. L’après-midi, nous allons en annexe sur l’îlot à côté duquel nous sommes ancrés pour partir en kite. Le vent est léger, tout juste 12 nœuds, mais ça se tente. Je pars en premier et en remontant au vent tout le temps, j’arrive tant bien que mal à me maintenir et à revenir. Daphné aura plus de mal et je devrai rapidement aller la chercher en annexe alors qu’elle dérive rapidement vers le large. Je repars à mon tour et je subirai le même sort. Les piètres performances de notre moteur d’annexe nous inquiètent car un kite dérive vite et plus ça va, moins le moteur avance car il cavite dès que l’on accélère. Vaga, le cata français dont nous avions juste eu le temps de faire connaissance de l’équipage à Palmeira nous rejoint. Eux aussi arrivent de Santa Maria et comptent passer un peu de temps ici. Le rendez-vous est pris pour le soir même pour un apéro et faire plus ample connaissance. Leurs 2 enfants, Thomas et Janelle s’entendent à merveille avec les nôtres et rapidement la chimie se crée, aussi bien entre les enfants que les parents. La soirée fut super belle et le thon fraîchement péché pendant leur trajet depuis Sal bien arrosé !
Samedi 14 Novembre – Sal Rei, découverte de la ville
Ce matin, je commence par installer des grosses ailettes sur le moteur hors-bord qui sont censés éviter la cavitation et améliorer les performances. Évidemment, ce n’est pas aussi simple que sur la notice et ça me prendra la matinée ! Déception, le comportement du moteur reste inchangé. Le temps est toujours gris et nous partons à la découverte de la ville de Sal Rei. Nous débarquons sur une petite plage située à proximité du quai. C’est beaucoup plus sécuritaire pour une annexe qui risque de s’abimer contre les poteaux de ciments du quai. Il faut dire que la houle qui balaie l’île se rend jusqu’au village. Arrivés sur la plage, nous faisons connaissance d’un monsieur Cap-Verdien qui parle un français impeccable, Silvino. Il nous apprend qu’il a passé le plus clair de sa vie en France, à Paris et vit maintenant entre Boa Vista et la France et possède un bar à rhum, l’Embuscade (ça sonne bien comme nom pour un bar….) situé ici à Sal Rei. Il nous invite à venir y boire un verre un de ces jours. Nous entamons ensuite notre promenade dans la ville. Ça nous prend moins de 10 minutes avant qu’un Sénégalais nous aborde et ne nous lâche avant que nous allions voir son magasin, sous prétexte de nous faire visiter la ville. Nous ne ferons pas prendre 2 fois…. La ville semble bombardée. 90% des constructions sont inachevées et l’ensemble des infrastructures bien mal en point. Comme si tout se détériorait depuis le départ des Portugais ou peut-être celui des entreprises qui exploitaient le sel sur l’île. Il est clair que l’endroit est pauvre et que les revenus du tourisme générés dans les immenses complexes hôteliers de l’île ne se rendent pas jusqu’à la population locale. D’ailleurs, très peu de touristes viennent à Sal Rei, la majorité préférant se tenir dans leur hôtel ou sur la plage. Nous faisons quelques emplettes, repérons un mécanicien de moteurs hors-bord chez qui je me promets d’amener le moteur pour élucider le problème. Nous quittons ensuite la ville pour aller se promener le long de la plage. Il y a de nombreux petits clubs de plage où les touristes qui osent sortir de leur hôtel viennent bronzer, manger, boire un verre ou se faire masser. Nous allons jusqu’à la grande dune de sable que nous dévalons à toute allure avec les filles pour nous jeter dans l’eau. De retour au bateau, les enfants se retrouvent pour jouer ensemble, alors que je retourne faire du kite, avec plus de succès qu’hier, car le vent est bien mieux établi. Je ferai une belle session en arrière des bateaux mais je n’arrive pas encore à revenir seul au bateau. Daphné devra venir me chercher en annexe. Malheureusement, nous ne pouvons pas encore vraiment aller sur la plage car la houle qui est supportable au mouillage crée une grosse vague cassante sur la plage. Il est impossible de débarquer en annexe. Je m’y suis essayé et j’ai dû attendre 45 minutes avant de pouvoir repartir ! Le soir, c’est sur Korrigan que les 2 familles se retrouvent pour un bon barbecue de thon. Les parents sont installés dehors et les enfants jouent et mangent à l’intérieur.
Dimanche 15 Novembre – Sal Rei, plage…et panne
Ce matin, le temps est toujours un peu maussade, ça commence à faire longtemps que nous n’avons pas eu du beau grand ciel bleu. Cependant, le vent se met à souffler de façon beaucoup plus consistante. Comme la houle est moins forte, nous pouvons enfin aller à la plage. Ça permet à Daphné et moi de faire du kite alors que les filles peuvent jouer sur la plage. Nos amis de Vaga nous rejoignent dans la journée…fort heureusement : Lorsque nous voulons repartir de la plage, le moteur de l’annexe n’avance absolument plus ! Embrayé ou non, nous faisons du sur place. C’est donc en remorque de l’annexe de Vaga que nous rentrons à bord. Sans eux, nous aurions eu du mal à rentrer contre le vent, avec une annexe chargée comme une mule. De retour au bateau, je me rends compte que le problème n’est pas très grave, c’Est simplement l’hélice qui est foutue : Elle tourne dans le vide à cause d’une pièce de caoutchouc qui est complètement usée. Il va falloir trouver à se dépanner demain avec le mécanicien de Sal Rei car ici, sans annexe, nous sommes vraiment coincés sur le bateau.
Lundi 16 Novembre – Sal Rei
Ce matin, le temps s’est finalement dégagé et nous revoyons à nouveau le soleil. Ça fait du bien ! Le vent aussi est monté d’un cran et il y a plus de 25 nœuds ce matin. Heureusement, le dinghy de Vaga à fond rigide et muni d’un gros moteur hors-bord est là pour nous rendre à Sal Rei. Je pars avec Laurent dans le but de trouver de l’eau pour eux (leur dessalinisateur est en panne), réparer mon hélice et faire des courses. L’eau potable est disponible juste à côté de la plage à un prix modique (genre un centime d’euro le litre). C’est de l’eau qui provient de l’usine de dessalinisation car il n’y a pas d’eau douce sur l’île. Le mécanicien étant juste à côté, nous y allons aussitôt. Pour fixer le contexte, ce que j’appelle l’atelier de mécanique hors-bord est une vieille petite maison à moitié en ruine dans la cour de laquelle j’ai aperçu plusieurs vieux moteurs hors-bord YAMAHA, plus ou moins désossés. Devant, se tient un groupe de Cap-Verdien désœuvrés à moins que ce soient des pécheurs en attente de leur moteur ! Comme je ne parle pas Portugais et que les locaux parlent un Créole Cap-Verdien inspiré du Portugais, la communication n’est pas aisée. Finalement, le gars qui semble être le mécanicien se pointe et nous convenons par mime de la manière dont réparer l’hélice, tout au moins temporairement. Il faudra venir la récupérer le soir. Nous partons ensuite en quête de victuailles pour nos équipages respectifs. Ici comme à Sal, les rares épiceries sont tenus par des Chinois et proposent toutes les mêmes produits à des prix qui trahissent le coût d’import de tous ces produits qui viennent de loin. Peu de produits frais d’ailleurs ou de fruits et légumes. Dans une de ces épiceries, une cliente est assise par terre en tailleur et tamise du riz qu’elle veut acheter, histoire de laisser aux autres les charançons ou autres bibittes qui traînent actuellement dans le riz, farine ou autre nourriture en vrac. À la caisse, tous et chacun semble payer le prix qu’il leur convient face au Chinois désabusé et apparemment las de s’obstiner avec chaque gamin à qui il manque quelques escudos. Pour les fruits et légumes, il faut se rabattre sur des vendeuses de rue qui ont un maigre choix de choux, carottes, pommes de terre, igname et courge. Côté fruits, au mieux quelques bananes ou fruits de la passion. De retour vers la plage, nous trouvons un petit marché aux fruits et légumes qui présente un peu plus de choix et où nous complétons nos achats. Comme les mini-étals de chacune des vendeuses sont tous collés les uns aux autres, ça joue des coudes pour s’accaparer les 2 clients blancs de la journée qui payeront le vrai (ou gros) prix et pour qui tout est arrondi au kilo supérieur. L’après-midi, Laurent emmène tous les enfants sur le petit ilot voisin pour faire de l’apnée. Ils sont ravis. Éléa se débrouille comme une chef pour respirer dans le tuba en nageant, malgré son horrible petit masque que l’on doit lui écraser sur le visage pour ne pas qu’il fuit. En fin de journée, Laurent me remmène en ville pour aller chercher l’hélice. Tout semble parfait juste à temps que je rentre au bateau pour la remonter : Le mécano a fixé le moyeu à l’envers dans l’hélice. Il a fixé celui-ci avec des vis en inox dont la tête a été coupée. Impossible de refaire la réparation. Après une bonne heure à galérer dans l’annexe, les pieds dans l’eau et dans le noir, Daphné propose une solution qui nous permettra de nous en sortir. Je modifie grossièrement le moyeu en le limant avec une grosse mèche et après plusieurs essais et réajustement l’hélice est à nouveau en place. Ça nous permettra de nous débrouiller mais je n’ai pas hâte d’essayer de l’enlever vu comment j’ai du frapper dessus pour la remettre en place….Forts de ce succès, nous allons passer encore une belle soirée à bord de Vaga.
Mardi 17 Novembre – Kite pour tout le monde !
Ce matin encore, grand soleil et vent assez fort. Je pars en kite avec l’aile de Daphné et remonte vers la plage. C’est génial d’être sur l’eau et de croiser des tortues dans l’eau turquoise. La tortue n’est pas l’emblème du Cap-Vert pour rien. On en voit partout. D’ailleurs, une semble résider entre nos 2 bateaux car nous la voyons régulièrement depuis que nous sommes au mouillage ici. Après une belle matinée de kite dans les belles vagues qui déroulent sur la plage de Sal Rei, j’arrive à revenir à bord par moi-même, sans assistance. La manœuvre consiste à passer assez proche de l’arrière du bateau, s’asseoir dans l’annexe en maintenant l’aile en l’air et ensuite lâcher la sécurité de l’aile pour qu’elle tombe en drapeau et pouvoir la plier. Pas évident, surtout avec des mâts de bateau dans les environs qui peuvent éventrer si facilement une aile de kite. L’après-midi, nous partons les 2 familles à la plage où une école de kite a promis une initiation gratuite pour les enfants. Phoebé, Thomas et Janelle s’essayent. Éléa est encore trop petite. Le moniteur leur fait manipuler un petit kite à terre pour apprendre comment le diriger. Ensuite, tout le monde part se baigner et glisser dans les dunes. Le soir venu, nous partons en ville pour nous promener et essayer de trouver l’Embuscade, le bar de Silvino. Nous le trouvons assez facilement et découvrons un bar/boîte de nuit qui cadrerai plus dans une grande ville européenne qu’ici. Et pour cause : En parlant avec Silvino, nous apprenons qu’il possédait le seul bar Cap-Verdien de Paris, proche de Chatelet. Cet homme, d’une grande modestie, se dévoile peu à peu au fur et à mesure qu’il nous sert des rhums. Il a quitté le Cap-Vert à 13 ans pour échapper à l’incorporation dans l’armée portugaise, alors en guerre dans ses colonies africaines. Ils recrutaient les Cap-Verdiens très tôt et le petit archipel servait de base arrière à l’Armée portugaise avant d’envoyer les soldats au casse-pipe angolais. Il a payé son trajet vers l’Europe en étant matelot pendant un an sur des cargos. De fil en aiguille, il a connu le succès avec son bar lorsque la musique cap-verdienne est devenue à la mode en France avec le succès de Cesaria Evora. Nous apprendrons qu’il était ami intime avec la Diva aux pieds nus, ainsi qu’avec des nombreuses figures du show-bizz français des années 80 et 90, tels Carlos, Jean-Jacques Debout, Bernard Lavilliers, Gainsbourg, etc. Après cette belle et étonnante soirée en sa compagnie, nous repartons en ne marchant pas forcement droit (!) vers un petit restaurant qu’il nous conseille. C’est vide et très local. Éléa s’endort au restaurant comme une masse et nous devrons la porter à travers la ville, dans l’annexe et jusque dans sa couchette. Le rythme est dur pour la benjamine du groupe !
Mercredi 18 Novembre – Départ pour Praia Santa Monica
Aujourd’hui, nous changeons de mouillage. Nous voulons aller découvrir la magnifique plage déserte de Santa Monica, située sur la côte sud de l’île. Celle-ci s’étend sur une dizaine de kilomètres et est tellement loin de tout que nous y serons probablement seuls. Avant tout, je dois retourner à la police maritime pour m’Affranchir de ma taxe d’entrée et ainsi récupérer le précieux document qui nous permettra de faire notre entrée dans l’île suivante. Laurent vient avec moi dans le but d’éventuellement faire son entrée (et sortir) officielle de l’île. Comme il n’y a pas de policier mais seulement une autre personne qui peut juste encaisser mon dû, il préfère ne rien dire. L’expérience montre que les formalités peuvent s’étendre sur de nombreux jours vus les horaires fantaisistes et aléatoires. Nous partons en début d’après-midi avec un vent du Nord-Est toujours soutenu. Il faut contourner l’île prudemment car les cartes que nous avons ne sont pas très précises et il y a de nombreux récifs sur le pourtour de l’île. La chance semble nous sourire pour la pêche car nous aurons 3 touches. Pour essayer de maximiser nos chances, nous décidons cette fois de stopper le bateau pour remonter le poisson à bord. À chaque fois, il faut donc enrouler le génois, mettre le bateau face au vent et à la vague…pour rien car toutes nos prises se décrocheront. Parmi elles, nous avions presque remonté à bord une magnifique daurade coryphène de plus d’un mètre. Celle-ci finit par se glisser sous le bateau et casser le fil. Déception. Nous nous voyions déjà en train de la griller au barbecue ! En tout cas, nous comprenons de plus en plus ce qui fonctionne ou non : Assurément les poulpes sont les meilleurs appâts. Un hameçon de grande taille, bien dissimulé sous les franges du poulpe semble aussi nécessaire. Il nous faut désormais du fil plus gros pour être capable de remonter nos prises. Nous arrivons en fin d’après-midi devant l’immense plage déserte. Nous sommes chanceux, il y a peu de houle et nous ne roulons pas. C’Est en effet l’inconvénient majeur de cette plage qui peut être très exposée à la houle. Vaga nous rejoint rapidement et nous passerons la soirée ensemble, comme les autres soirs, au plus grand plaisir des petites et des grands.
Jeudi 19 à Samedi 21 Novembre – Praia Santa Monica
Nous passerons les 3 jours suivants à la plage. Kite tous les jours pour Daphné et moi. Le vent y est fort et un peu rafaleux, mais le cadre idyllique nous fait oublier la difficulté. Daphné a complètement repris ses marques et prend beaucoup de plaisir sur sa planche. Quant à moi, les sauts sont de plus en plus hauts… Pendant ce temps, les enfants s’amusent comme des fous sur la plage ou des énormes rouleaux qui déferlent sur la plage. En effet, même si nous avons peu de houle, elle est suffisante pour créer de grosses vagues qui rendent l’accès à la plage en annexe très scabreux. Les débarquements sont de type commando et les départs nécessitent beaucoup de stratégie en faisant traverser les déferlantes à la nage aux enfants pour limiter les risques avec les annexes. Thomas et Phoebé sont rendus maîtres dans l’art de plonger sous les vagues avant que celles-ci ne déferlent et passent de longues heures à jouer dans l’eau. Ces deux-là s’entendent à merveille. Janelle est rendue très habile avec le petit kite de traction que j’ai sur le bateau. Si les vivres ne venaient pas à manquer, nous pourrions passer un temps infini dans cet endroit. Seul désagrément, la quantité hallucinante de mouches qui envahissent le bateau. Rien ne sert de les tuer, autant reviennent. En arrière de la plage, s’étend une petite lagune d’eau saumâtre d’où proviennent probablement les insectes. Plus loin s’étend à perte de vue un désert de roches d’où émergent quelques collines tout aussi rocailleuses. Nous sommes vraiment loin de tout. La seule présence extérieure est celle des caravanes de 4×4 qui amènent des touristes pour des excursions à la journée sur l’île. Ils s’arrêtent 30 minutes et repartent. Finalement, nous partirons le samedi soir pour faire la route de nuit vers Sao Nicolau. En effet, il y a environ 70 miles nautiques, ce qui représente une douzaine d’heures de navigation. En quittant le soir, nous arrivons de jour au mouillage de Carical que Gaël de Tsaelou nous a conseillé de visiter. Charles nous rejoint pour la traversée dans 2 jours à Sao Nicolau, il faut avancer….
C’est fabuleux votre récit . Merci .
Nous vous souhaitons un joyeux Noël et du bon vent pour l’année nouvelle .
Grosses bises .
Eve et christian.
Toujours heureux de lire le déroulement de votre voyage. Nous vous souhaitons à tous un très très joyeux Noël. Affectueuses bises.
Nous sommes des amis de Catherine et c’est avec un réel plaisir que nous suivons votre périple.
JOYEUX NOEL à tous en Guadeloupe et nos meilleurs voeux pour la continuation de votre voyage.
Amicalement. Josiane et Mervyn
Un grand merci de nous faire partager votre voyage, heureusement que vous y joignez des cartes! Même si vos moments agréables sont nombreux, je ne vous envie pas : grosse mer, panne d’annexe ou voile endommagée mais la fin de l’histoire se termine bien.
Daphne trouve même le temps de coiffer adorablement Eléa et Phoebé!
Nous vous souhaitons un joyeux Noël sur la terre ferme.
Bises à toute la famille.
Dominique Juliard
ahh ! enfin du kite ! quelle belle plage vous avez du vous régaler.
l’année aux antilles s’annonce bien ! nous visions la plage de Barbuda pour du kite et du surf (je crois que la houle de vent peux rentrer au NW de l’ile et créer un droite), comptez vous y aller ? elle a l’air grande, magnifique et sauvage. L’entrée se fait à Antigua il me semble.
à Anguilla, il y scrub Island à l’Est, qui est aussi sauvage (il y a une épave d’avion je crois) et un spot au nord de l’ile, avec une belle vague aussi.
bonne continuation, bon vent et bonne année !