La navigation vers la Martinique et l’arrivée à Saint-Pierre
Vendredi soir, la veille de notre départ vers la Martinique, je consulte la météo pour savoir ce qui nous attend pour nous rendre en Martinique. En effet, étant au mouillage en Dominique depuis plus de 2 semaines, cachés des alizés derrière l’île de surcroît, il faut se remettre au courant… Les prévisions indiquent environ 15 nœuds de vent d’Est et une mer un peu agitée. Je gobe naïvement ces informations et partons samedi matin sous grand-voile à un ris. Dans les Caraïbes, vu la fréquence des grains, nous ne partons jamais avec la grand-voile haute. En plus, il est beaucoup plus facile de larguer un ris quand on est sous-toilé que d’en prendre un en étant surtoilé! Simple principe de précaution. Dès que nous sortons de l’ombre de la Dominique, le vent et la mer nous rappellent instantanément ce qu’est la navigation dans les canaux aux Antilles. Les canaux sont ces passages entre les îles de l’arc Antillais dans lesquels la houle et le vent de l’Atlantique s’engouffrent. Les différences de profondeur entre l’océan et ces passages peuvent lever une mer forte et courte alors que le relief des îles tend à accélérer considérablement le vent, qui se trouve canalisé. C’est surtout ce deuxième phénomène que nous rencontrons entre ces 2 îles montagneuses. Au lieu des 15 nœuds pépères annoncés, c’est un vent oscillant entre 25 et 30 nœuds qui nous accueille. Nous remplaçons donc rapidement le génois par la trinquette qui fait merveille dans ces conditions et laissons la grand-voile à un ris pour garder assez de puissance car nous sommes au près (vent légèrement de face) et devons contrer les vagues. Sous cette allure, Korrigan avance bien, toujours au-dessus de 6 nœuds. Seule les derniers miles, avant de se retrouver sous l’ombre de la Martinique seront pénibles : Une fois encore, le pilote automatique s’arrête lorsque la télécommande manque de batteries (l’ingénieur qui a conçu ça n’a certainement jamais fait de navigations sérieuses sur un bateau et mériterait que ça lui arrive pendant tous ses quarts de nuit….). Le bateau part face au vent, voile d’avant à contre. Nous devons faire un 360 degrés pour retrouver notre cap pendant que Daphné change les piles dans la télécommande. Pendant ce temps, le vent est monté de quelques nœuds, accéléré par le haut relief de la Montagne Pelée. Nous sommes définitivement surtoilés avec un seul ris, mais cela ne durera pas : Quelques minutes plus tard, nous tombons sous l’ombre de la Martinique et les joies de la navigation sous le vent d’une île commence : La direction et la force du vent changent du tout pour le tout en permanence. Nous démarrons le moteur peu avant d’aborder la large baie de Saint-Pierre et nous dirigeons vers le village. Un grand quadrilatère est interdit au mouillage, juste devant le village car c’est un cimetière marin : Y gisent tous les navires qui ont été surpris par l’éruption volcanique de la Montagne Pelée le 8 Mai 1902, rasant la ville et ne laissant qu’un seul survivant, un prisonnier protégé par les épaisses murailles de sa geôle. Nous mouillons un peu au Sud du centre-ville, entre la plage et cette zone interdite. Il faut veiller à garder un bon espace entre les bateaux car les fonds sont assez importants et le vent tourne beaucoup, en particulier pendant la nuit. Nous faisons une belle manœuvre, précise, qui nous garde à bonne distance de tous nos voisins. Nous passons la fin de la journée tranquillement sur le bateau et profitons d’une lumière extraordinaire sur le volcan, au coucher du soleil.
Dimanche matin, nous partons à la découverte de Saint-Pierre, mettant tous le pied pour la première fois en Martinique mais ayant tous comme référence la Guadeloupe. Saint-Pierre est une petite ville un peu loin de tout et peu vivante, en particulier le dimanche matin. Ce qui nous marque le plus, c’est l’architecture : On se croirait dans un village de la campagne française et non pas des Antilles. Les maisons sont en grosse pierre, les toits en tuile et à part quelques cases de pécheurs sur la plage, il n’y a rien de créole dans ce village. Le village est jalonné de pancartes indiquant les anciens quartiers datant de l’époque glorieuse de Saint-Pierre : Au XIXème siècle, Saint-Pierre était une riche ville commerçante avec sa bourse, son tramway, ses théâtres. Le 8 Mai 1902, le gouverneur avait joué à quitte ou double, risquant son poste : Si il évacuait inutilement la ville, elle aurait été immédiatement pillée et il en aurait été blâmé par sa riche et influente population de marchands. Aujourd’hui, c’est une petite bourgade endormie où nous ne traînons pas trop car écrasée par le soleil. Nous reviendrons demain pour y louer une voiture et partir à l’ascension de la Montagne Pelée.
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La montagne Pelée et l’anniversaire d’Éléa
Une journée chargée nous attend en ce lundi 23 Mai : Éléa fête ses 6 ans et nous avons un volcan à grimper! Le plan est de louer une voiture, se rendre au volcan et faire la randonnée qui fait le tour du cratère avant de redescendre faire quelques courses pour la fête de ce soir et aller préparer le repas d’anniversaire choisi par la fêtée : Coquillettes au thon et à la tomate puis comme gâteau, des choux à la crème, le tout arrosé de Champomy!
Premier contretemps, le loueur que nous avions repéré dans Saint-Pierre n’a plus de véhicule disponible. On nous en indique un autre à l’office du tourisme où nous faisons nos formalités douanières (clearance). Celui-ci est situé en dehors de la ville à une dizaine de minutes de marche. Là, nous faisons face à l’excellence du service à la clientèle antillaise, que nous apprécions tant. Bref, ça prend un temps fou, les tarifs sont exorbitants et nous signons un nombre fou de clauses nous menaçant de pénalités démesurées. Finalement, l’employé débonnaire qui nous fait faire l’inspection du véhicule nous plante là, sans les clés et part en pause. Il avait simplement oublié de nous donner les clés… Heureusement, le trajet pour nous rendre au point de départ de la randonnée est assez court, mais accessible uniquement en voiture, contrairement à ce que nous avait dit l’employée de l’office du tourisme qui, du haut de ses escarpins, n’avait certainement jamais marché en dehors de la ville. Le départ se fait à une altitude de 800 mètres et nous grimperons les 600 mètres restants qui nous séparent du sommet. Peu après le départ, nous nous retrouvons rapidement dans une brume épaisse qui monte le long de la montagne, accompagnée de fortes bourrasques de vent. Il ne fait pas chaud et la végétation est une sorte de toundra humide, un peu comme on trouverait dans les Alpes, mais en version tropicale. En tout cas, nous sommes loin de la forêt luxuriante que nous connaissions jusque-là. Les arbustes sont recouverts de mousses et lichens sur lesquels s’accrochent d’innombrables gouttelettes d’eau qui scintillent dans le soleil, lorsque celui-ci apparaît entre deux vagues de nuages. La montée n’est pas très facile car les roches sont glissantes et les marches sont hautes. Cependant, Éléa grimpe à merveille avec ses petites jambes. En arrivant en haut de la montée, la randonnée se poursuit en faisant le tour du cratère. Nous espérions nous abriter un peu dans le premier refuge mais celui-ci est à moitié en ruine et très sale, bref lugubre dans cette atmosphère grise et humide qui nous entoure. Nous poursuivons donc notre chemin, sans conviction : Le vent est maintenant très fort, accompagné de pluie, la température a encore baissé de quelques degrés et nous ne voyons pas à 5 mètres! Heureusement ça se calme mais la visibilité ne s’améliore pas assez pour que nous puissions réellement profiter du paysage, en particulier de la vue sur l’immense cratère dont les parois tombent à pic sur plusieurs centaines de mètres. Juste s’en approcher est intimidant. En poursuivant notre marche autour du cratère dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, le temps commence à se dégager (nous sommes maintenant au vent du volcan) et le paysage se découvre, jusqu’à la côte. Nous profitons de l’occasion pour nous installer là et déjeuner. Pour terminer le tour, nous devons encore monter et monter. Heureusement que les filles sont devenues de bonnes randonneuses car le terrain est difficile et je dois maintenant beaucoup aider Éléa, voire même la porter un peu dans les portions les plus glissantes. À notre grande surprise, nous croisons un petit groupe de jeunes dont 2 d’entre eux font la marche pied nu! Inconcevable… Le reste de la randonnée se fera sans encombre, en particulier la descente vers le stationnement pendant laquelle nous sentons déjà l’excitation de la fête monter chez « le petit minou » tout excitée à l’idée d’aller acheter du Champomy pour célébrer dignement ses 6 ans! Pendant la descente, mes chaussures de randonnées rendent l’âme et je finirai avec une réparation de fortune avec une cordelette pour ne pas perdre ma semelle en cours de route. De retour à la voiture, nous reprenons la route de Morne-Rouge où nous faisons les quelques courses pour le repas d’anniversaire.
De retour au bateau, Daphné se met à pied d’œuvre immédiatement pour préparer la crème pâtissière et la pâte à chou. Pendant ce temps, les filles s’affairent à décorer le bateau avec des ballons, banderoles et un gros 6 découpé et décoré. Phoebé garde soigneusement les décorations de fête depuis la première célébrée à bord, celle de Claude au milieu de l’Atlantique. Après avoir englouti ses coquillettes tant désirées, Éléa souffle les bougies et….les photos parlent d’elles-mêmes pour décrire la joie qui l’anime. Elle a un énorme sourire accroché aux oreilles et trépigne en permanence, ne tenant plus de savoir quelle fabuleuse boîtes de Lego elle va recevoir pour son anniversaire. Cela fait des semaines qu’elle en rêve devant le petit catalogue Lego glané au magasin de jouets de Saint-Martin et s’imagine toutes les aventures folles qu’elle va faire vivre à ses personnages. Elle exulte à la vue du bateau des Elfe et du supermarché Lego Friends! La fatigue de la longue randonnée semble inexistante pour le moment, complètement annulée par l’excitation. C’est génial de voir cette joie spontanée et ce pétillement dans ses yeux. En parlant de pétillement, vient l’heure de déboucher la bouteille de Champomy. On s’installe dans le cockpit et avec mon aide, elle fait sauter le bouchon jusque dans les eaux de la baie de Saint-Pierre! Phoebé pour sa part lui offre un de ses doudous, deux bracelets (dont un qu’elle a fait elle-même) et un petit puzzle qu’elle a fabriquée. Bref, une belle petite fête en famille pour ce premier anniversaire qu’Éléa fête sur le bateau. On a désormais tous fêté notre anniversaire une fois en bateau.
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Anse Noire et les anses d’Arlet
Au Sud de Saint-Pierre, la côte martiniquaise est assez inhospitalière et n’offre aucun mouillage avant la large baie de Fort de France. Pour diverses raisons – urbanisation intensive de cette côte, qualité de l’eau pour se baigner et pour la dessaler, envie d’avancer –, nous décidons de ne pas y entrer et de s’arrêter juste après, dans la petite Anse Noire, située juste au Sud de la baie de Fort de France. La navigation de 15 miles nautiques pour s’y rendre n’est pas des plus plaisantes. Comme toujours sur la côte sous le vent, on alterne entre du vent très faible à très fort, de face ou dans le dos. Dans ce contexte, le moteur fait souvent partie de l’équation pour raccourcir ce jeu de patience. Dans notre cas, notre meilleur cap au près nous fit atterrir moins d’un mile trop bas. Pour éviter 2 virements de bord inefficaces, nous optons pour une quinzaine de minutes de moteur pour se rendre dans l’Anse Noire, d’autant plus que le vent est accéléré par le haut relief de la côte et est devenu violent dans les derniers miles. L’Anse Noire est assez étroite et comme le vent y tourne beaucoup, il faut prévoir de l’espace. Nous mouillons tout d’abord entre un autre voilier et le quai mais nous sommes par moment définitivement trop proche de nos voisins (genre 2 mètres….) et allons nous ancrer un peu plus vers l’entrée de l’anse. Cela nous donne une bonne distance pour nager jusqu’à la plage, ce qui est un excellent exercice de natation pour toute la famille. Éléa utilise une petite planche de natation et est très rapide juste en battant des jambes. Nous trouvons sur la plage un beau gros manguier plein de fruits : La saison des mangues bat son plein. Nous rentrons au bateau et laissons les filles jouer sur la plage un peu plus longtemps en leur confiant la lourde tâche de ramener en nageant une douzaine de mangues sur leurs planches. Elles finissent par trouver la bonne technique pour effectuer le chargement sous le regard amusé des adultes qui sont sur la plage et arrivent à bon port sans en avoir perdu une. Bravo!
Mercredi matin, nous allons faire une autre séance de natation et de sport sur la plage pendant la récréation entre le français et les maths. Nous mettons ensuite cap après le lunch sur la grande anse d’Arlet, située à 3 petits miles nautiques d’ici. Nous nous ancrons au nord de la baie assez encombrée de bateaux. Nous ne resterons que 14 heures à ce mouillage car dès la première nuit, la houle commence à rentrer du Sud et à nous faire rouler. Le lendemain matin, après un petit repérage en annexe avec Phoebé, nous trouvons un petit trou de souris au sud de la baie, bien abrité derrière une petite pointe. Évidemment, comme l’endroit est mieux protégé, il est aussi plus occupé et il faut s’ancrer avec précision entre les bateaux sur bouées, ceux sur ancre et les barques de pèche. Une fois encore, avoir un faible tirant d’eau nous permet de trouver un endroit confortable. À cette époque de l’année, la quasi-totalité des commerces est fermée, à l’exception de 2 bars-restaurant et un club de plongée. Autre surprise, nous découvrons à terre un bureau d’accueil des plaisanciers indiquant que le mouillage sur ancre est interdit et que les bouées sont payantes. Par contre, la taille du champ de mouillage affiché sur la bâtisse ne correspond en rien à la réalité, il y en a beaucoup moins. Nous apprendrons un peu plus tard que ce projet a été victime de la cupidité d’élus locaux corrompus qui ont mandaté un prestataire douteux pour installer le champ de corps-mort à bas prix, se mettant ainsi la différence dans la poche! Du coup, ces mouillages n’ont jamais obtenu le certificat de conformité qui permet de les assurer et le projet est mort : Impossible de faire payer pour s’y ancrer. Bilan net : 1 million d’euros dépensés pour rien. Malheureusement, cette histoire est d’une triste banalité dans notre monde….En plongeant pour vérifier notre mouillage je peux constater qu’il y a de nombreux corps-morts abandonnés dans le fond.
Plusieurs de nos amis de bateau nous ayant vanté les mérites de la plongée dans les anses d’Arlet, nous nous laissons tenter et allons plonger le vendredi matin. Nous ne sommes que 5 plongeurs sur le bateau : Une palanquée de 4 dont Daphné et moi faisons partie et Phoebé a son propre instructeur pour effectuer son deuxième baptême. Sa plongée, au lieu des 20 minutes standard d’un baptême durera autant que la nôtre, soit presqu’une heure, pendant laquelle elle pratique la totalité des exercices sous-marins à effectuer pour l’obtention du premier niveau et a aussi le temps de bien profiter des magnifiques fonds marins de la pointe Burgos où nous plongeons. Quant à nous, nous faisons une belle plongée d’exploration sur un massif corallien magnifique mais assez pauvre en poissons. Une bonne partie de la plongée s’effectue dans du courant assez fort et il est souvent utile de se réfugier derrière des patates de corail pour se reposer. Pendant ce temps, la pauvre Éléa attend toute seule (et sagement) dans le bateau en lisant un petit livre. C’est utile de savoir lire! Lorsque je sors le masque de l’eau, elle attend impatiente, masque sur la tête et palmes aux pieds. Je pose mon matériel en vitesse et retourne nager en apnée avec elle, en se laissant dériver vers la grande Anse d’Arlet, à l’entrée de laquelle le bateau nous récupère. Au retour au club. Nous offrons à Phoebé son premier carnet de plongée dans lequel le moniteur lui valide plusieurs aptitudes pour obtenir le premier niveau. Le club est tenu par des gens de bateau qui connaissent plusieurs bateaux-amis et nous regonfle gratuitement la bouteille que nous avons à bord. Thomas, notre instructeur nous explique aussi qu’il organise des randonnées palmées pour aller à la rencontre de la faune marine, en particulier les dauphins. En tout cas, « plongée passion » est un club de plongée très sympathique que nous recommandons vivement. Comme nous avons décidé de nous faire plaisir, nous mangeons le midi au restaurant attenant au club de plongée avant de retourner sur Korrigan faire un peu d’école.
Samedi matin, nous levons l’ancre pour faire un autre saut de puce, 2 petits miles nautiques, pour nous rendre à la petite anse d’Arlet, située juste au Sud. On y trouve un petit bourg et nous espérons pouvoir y trouver des fruits et légumes car nous sommes à court de produits frais. Dès notre arrivée dans la baie, nous sommes accueillis par une famille qui retourne à leur bord et nous salue avec des grands sourires. Nous nous ancrons, n’ayant pas trop confiance en les bouées non homologuées que l’on trouve aussi dans cette baie. Dès la manœuvre finie, les filles se jettent à l’eau pour aller se faire de nouveaux amis. Devant aller à l’eau pour vérifier mon ancre, je les rejoins aussitôt à la nage. Je ne trouve pas moins de 5 corps-morts abandonnés entre notre bateau et Aventura, ce nouveau bateau-ami qui bat pavillon belge. Pour une fois, ce ne sont pas des Français qui battent pavillon belge pour échapper aux taxes françaises, mais des vrais Belges. Tom et Ragda ont 4 enfants, 3 filles et un garçon, de 1 an, 6, 8 et 12 ans. Ils sont installés ici pour un petit moment car Ragda travaille comme infirmière pour remplir la caisse de bord alors que Tom fait l’école et la garderie. Nous passerons le plus clair de notre temps pendant 2 jours à papoter avec Tom, Ragda travaillant tous les jours, pendant que les enfants s’amusent dans l’eau, sur un bateau ou un autre. Ce fut une très belle rencontre, malheureusement trop courte. Le temps maussade de ces 2 jours que nous avons passé à Petite Anse ne m’a pas permis de ramener beaucoup de photos de cet endroit. Pour autant, le village ne manque pas de charme, avec sa belle église dans l’axe du ponton principal, ses petites cases colorées et surtout sa population très sympathique et authentique. Il y a 2 ou 3 petites épiceries traditionnelles dans le village où les prix du savon et des bougies sont écrits à la main sur une ardoise. C’est un petit retour dans le temps, loin des Leader Price et Carrefour! Comme souvent aux Antilles, le marchand de fruits et légumes nous offre plein de fruits (en particulier aux petites filles). Nous aurions apprécié de passer plus de temps ici pour la compagnie d’Aventura et le charme du village mais le mouillage est, une fois encore sur cette côte, rouleur : Il faut s’attendre, au moins une fois par heure à ce que le bateau se mette à `rouler sauvagement d’un bord sur l’autre. Autant dire que tout doit être rangé quasiment comme en navigation. Pas très relax à notre goût. Nous partons donc lundi matin vers Sainte-Anne, petit village touristique situé à proximité du grand cul-de-sac du Marin, haut lieu de la plaisance où nous allons faire quelques réparations et un grand ménage sur le bateau.
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