Distance parcourue sur 24h: 117 NM Distance parcourue depuis le départ : 265 NM (6.8%)
Vitesse moyenne sur 24 h: 4.88 noeuds Vitesse moyenne depuis le départ : 5.52 noeuds Observations: Rien à part des troncs d’arbres à la dérive et quelques cargos
Après cette première nuit en mer rapide, le vent mollit le matin. Nous adaptons la voilure en renvoyant de la toile, grand-voile haute et génois sont sortis. En meme temps qu’il baisse,. Le vent tourne légèrement. Pour ne pas nous éloigner de la route, nous nous mettons en plein vent arrière, voiles en papillon et descendons agréablement avec la houle. Malheureusement, ça ne dure pas. Le vent continue de mollir et le vent arrière n’est pas idéal dans ces conditions. Nous décidons donc d’empanner pour descendre vers le Sud au grand largue, sous spi, afin de conserver de la vitesse. Alors que nous nous occupons à ces manoeuvres avec Daphné, la ligne de pèche part. Nous ramenons un beau thon de quelques kilos puis finissons d’établir le spi. Ensuite, pendant que je règle le bateau, Daphné se met à l’oeuvre et découpe la bête. La houle et l’odeur de poisson auront raison d’elle et elle se retrouve rapidement avec un bon mal de mer. La pauvre ne goûtera même pas à
l’excellent ceviche qu’elle a préparé.
En début d’après-midi, le vent continue à baisser et je dois barrer la majorité du temps pour garder le spi gonflé. Sur mer plate comme la veille, nous aurions une vitesse excellente. En mer, avec de la houle de 3/4 et peu de vent, chaque vague déstabilise le bateau et le spi. Vers 17 heures, le vent tombe encore un peu plus, il n’y a pas plus de 5 noeuds. J’affale la grand-voile pour ne garder que le spi, dans le but de le garder plus facilement gonflé. Cela marchera un momenet, même si la vitesse est en chute libre mais nous abdiquons peu après le coucher du soleil, lorsque notre vitesse tombe sous les 2 noeuds. Nous mettons le moteur que je devais allumer de toute façon pour faire de l’eau. Finalement, nous garderons le moteur toute la nuit, jusqu’à 7 heures du matin. N’ayant pas pu me reposer de la journée avec ces conditions, je vais me coucher vers 20h30, alors que Daphné prend le quart de nuit. En réalité, il se passe tellement rien, pas de trafic, pas d e vent,
juste du moteur, qu’elle me laissera dormir jusqu’au petit matin. Quant aux files, elles partagent le temps pendant cette journée entre de l’école ce matin (elles doivent toutes deux finirent des évaluations) et des jeux et un film l’après-midi.
Le 9 au matin, lorsque Daphné va se coucher et que je prends la relève, le vent commence à monter tranquillement. J’arrete le moteur peu avcant 7 heures et repartons toutes voiles dehors au grand largue, plein Sud. Nous essayerons de nous repositionner plus à l’Ouest dans la matinée si le vent se renforce. En effet, si on continue vers le sud, nous avons la petite île Colombienne de Mapelo sur notre route. De plus, en allant se replacer vers l’Ouest, nous bénéficierons d’un bon courant qui nous offrirait gratuitement 1 ou 1.5 noeuds de vitesse. [end]
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Combien de temps pouvez vous faire tourner le moteur avec vos reserves d’essence et quelle est la quantite d’essence que vous pouvez embarquer? J’imagine que vous devez gerer attentivement vos heures d’utilisation du moteur.
Bonne route plus Sud que la route directe apparemment, mais j’imagine qu’il y a de bonnes raisons comme ce courant vers l’ouest que j’ai cru comprendre que vous allez chercher.