Distance parcourue sur 24h: 129 NM Distance parcourue depuis le départ : 2794 NM (71.7%)
Vitesse moyenne sur 24 h: 5.38 nœuds Vitesse moyenne depuis le départ : 5.54 nœuds Reste à Parcourir théorique : 1265 NM
Observations: Gris, gris, gris.
On passe la journée dans la grisaille. Il pleut averse une bonne partie de la matinée et à part Olivier, personne ne met le nez dehors. Les grains qui nous rattrapent ou coupent notre trajectoire nous apporte du vent mais il faut régler en permanence la trajectoire car, sous ces perturbations, la direction et la force du vent changent sans arrêt. Par contre, comme le vent est un peu faible et varie beaucoup en direction, il passe son temps à empanner tantôt une voile, tantôt les 2 à la recherche de la brise parfaite qui nous permettra d’avancer sans faire claquer le gréement, ni secouer l’équipage ou encore nous faire partir vers les iles Kermadec. Notre trajectoire est vraiment en zigzag avec un total de 4 empannages dans la journée !
Cela fait 3 ou 4 jours que nous n’avons plus de succès à la pêche. Alors on décide de changer d’appât. Daphné répare le petit poulpe vert dont l’hameçon avait été brisé et c’est à la fin du lunch que l’on mord timidement à la ligne. Il s’agit d’un tout petit thon. Tant pis, on le garde quand même, il y a tout de même de quoi faire 2 repas. On le dégustera ce soir en pavé mi-cuit avec du riz frit au chou.
À l’école des Korrigan, c’est journée révision car demain, les 2 filles ont des évaluations de Français. C’est la dernière évaluation de l’année pour Éléa. Ça commence à sentir les grandes vacances…
En fin de journée, après un bon chocolat chaud pour le goûter, Olivier continue le petit cours de Géographie 101 des filles incluant de la pratique sur openCPN, notre logiciel de navigation. Aujourd’hui, on apprend à se situer dans sur la Terre, avec l’apprentissage des points cardinaux, des méridiens et parallèles et finalement le positionnement par latitude et longitude.
En début de nuit, alors que nous semblons être bel et bien sortis des grains Olivier empanne une dernière fois pour nous mettre tribord amure, les voiles en papillon. On n’est pas très rapide, mais c’est honorable avec le vent qu’il y a et très confortable car la houle s’est bien réduite dans la journée. Certes, on a une trajectoire un peu trop Nord, mais cela nous est bénéfique car nous sommes trop au Sud vis-à-vis des Marquises. Cette allure nous permettra de nous replacer à la latitude de Fatu Hiva pendant la nuit tout en continuer à progresser dans la bonne direction, vers l’Ouest.
Comme d’habitude, Daphné prend son quart à minuit. Cette nuit, ce sera plutôt tranquille, juste à surveiller dehors de temps en temps, pomper le safran toutes les heures car celui-ci a tendance à remonter et faire forcer le pilote. Son quart s’étire jusque dans la matinée car Olivier ne va pas très bien. Il a de grosses douleurs au bas ventre et a besoin de repos après une nuit de 4h la veille et pas de sieste dans la journée.
Depuis le lever du jour, le vent continue à tourner tranquillement vers l’Est, comme l’avait prévu la météo et en le suivant, nous voilà désormais sur la route directe des Marquises, à un honorable 5 nœuds de vitesse dans un vent qui faiblit. La météo nous annonce du petit vent pour les 48 prochaines heures.
Nous avons ce matin une bonne nouvelle de la part d’Happy Squid : Victor a réussi a changé son hauban en mer, en suivant, entre autres, les conseils qu’Olivier lui avait donné. On est soulagés pour eux qui sont en mer, sur leur petit 31 pieds, depuis déjà 35 jours. Nous avons aussi eu des nouvelles de So What qui ont quitté les Galapagos il y a 3 jours. [end]
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Bon rétablissement capitane et bon vent à tous .
Je me demandais aussi pourquoi il n’y a pas eu de halte au Galapagos. Est ce la fenetre meteo qui vous a pousse a sauter cette etape?
En effet, cest un endroit hyper convoite et CA coute une ptit fortune pour les non marins.