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Distance parcourue sur 24h: 122 NM Distance parcourue depuis le départ : 1160 NM (29.8%)
Vitesse moyenne sur 24 h: 5.08 nœuds Vitesse moyenne depuis le départ : 5.37 nœuds Observations: Quelques oiseaux, un cargo au loin en fin de nuit.
Nous passons une nouvelle fois la nuit au moteur. Au petit matin, Olivier installe le spi car une légère brise semble se réveiller. Enfin, on garde quand même le moteur pour aider un peu. Le temps est couvert aujourd’hui avec des nuages tirant au gris inquiétant et un baromètre qui chute de 5hPa en quelques heures alors nous restons sur le qui-vive, on ne voudrait pas se retrouver dans un grain à 30 nœuds avec toute notre voilure sortie.
Finalement, la journée se passe en alternant de courts épisodes à la voile et des longs au moteur. Nous n’aurons finalement ni vent établi, ni grain orageux. Nous avons cependant eu un espoir à la mi-journée, lorsque le vent s’est établi puis renforcé du Sud-Est, direction des Alizés. Pendant presqu’une heure, nous étions aux prises avec un problème ironique : Calmer le jeu sous spi car nous dépassions allègrement les 7 nœuds ! Malheureusement, cela ne dura pas.
On vise toujours le Sud en espérant sortir au plus vite de cette zone qui n’en finit pas et commence à nous taper sur les nerfs.
Aujourd’hui, c’est Samedi, nous sommes en congé d’école. Les filles préparent des décorations pour Pâques. Elles ont de grosses attentes sauf qu’à Panama, je n’ai pas pu mettre la main sur le moindre œuf en chocolat :-(. Juste pour trouver de simples plaquettes de chocolat, il a fallu faire plusieurs magasins et dévaliser les rayons. Pour ne pas les décevoir, j’ai organisé une petite chasse pendant mes quarts de nuit, ça garde éveillée et je suis sure de ne pas me faire démasquer vu que tout le monde dort à poings fermés. La nuit dernière, j’ai prévu une dizaine d’étapes et imprimé les instructions de Picotine, la poulette des mers (on ne pouvait quand même pas accueillir un lapin à bord!) et cette nuit j’installerai le tout…
Dans l’après-midi, Phoebé nous prépare un clafouti à l’Ananas d’après la recette donnée par sa grand-mère au Costa Rica. C’est notre dernier ananas et il est vraiment temps de le manger. Nous avons beau avoir un four sur cardan, qui se balance donc au gré de la gite, le gâteau n’en finit pas moins fin et brulé d’un bord et épais et glas de l’autre. Il est quand même délicieux. Il nous reste encore du thon pour 2 jours ! Je vais bientôt commencer à manquer d’inspiration. Aujourd’hui, ce sera Taboulé et émietté de thon au curry pour le midi puis Tuna Chow Mein (Soupe asiatique au Thon) le soir.
Entre l’épaisse couverture nuageuse et la demi-lune qui se lève tard, les soirées commencent dans le noir absolu. Mais cela nous permet de voir le plancton phosphorescent qui s’illumine dans les remous crées à l’arrière du bateau. Ça donnerait presque l’impression que nous sommes propulsés par un jet enflammé… avec la vitesse en moins ! [end]
Sent from Iridium Mail & Web.
Attention, ta plume a failli, on parle du cousin du lièvre quand on évoque la bête aux longues oreilles…. Il ne faut pas t’étonner que le four vous ait fait des misères ;>)
Bonjour J-C,
C’est Câline… je viens de découvrir ton message et je m’étonne de ne pas voir le mien (je faisais la même remarque à Daohné à propos du cousin !!). Pourtant j’ai répondu à la soustraction et cliqué sur « laisser un commentaire ». Ais-je raté une étape ?
Bise de cousine…
On suit, on suit… ce pot au noir rend fou ! Attention les Voileux :,ne jamais parler ou écrire le mot L…N !! Je suggère LUTIN pour éviter les petites musères à bord, et cela va bien aux Korrigans que vous êtes, non ?
J’espère que les Pâques fut joyeuses, je n’en doute pas… les oeufs de thon, non ? Quel manque d’imagination…
Etre passé si près des Galapagos est un peu frustrant mais pas le choix.
La Buse est pour nous seuls depuis ce matin, elle n’avait pas désempli depuis le 27/3, nous avons eu beaucoup d’aide précieuse de nos amis et de la famille de Michel.
Ce matin nous bouillons nos derniers 150/200 litres et si La meteo perdure dans le pot au noir de l’érable nous sifflerons la fin de la saison 2017 sur un beau score de près de 300 cans, record absolu. 18 jours de boulot non stop c’est la moitié de votre Temps de traversée… chacun sa croix et ses plaisirs, manque le ukulele sous les arbres et la Pleine Lune… partie remise pour les Sucres 2021 ??
Dites moi si vous recevez ce message je n’ai pas de certitude… bises en forme d’œuf !!