Lemmon Cays (du 25 au 26 Janvier 2017)
Le 25 au matin, nous partons de Cayo Hollandeses rejoindre Maïa qui sont sur les Lemmon Cays, endroit où ils ont pu récupérer Arthur et Amit: Ces derniers ont pris un taxi 4×4 depuis Panama City jusqu’à la côte avant d’embarquer sur une barque Kuna qui les a amené jusqu’ici. Très pratique pour récupérer des invités, même pas besoin d’aller sur le continent! Heureusement, le vent a repris et de tranquilles alizés soufflent ce matin. Cependant, la navigation n’est pas très agréable car nous sommes plein vent arrière et une houle de côté vient nous faire rouler. Nous ne sommes pas plus enchantés par le mouillage où nous arrivons: Profond, environ 20 mètres, beaucoup de bateaux et des constructions sur l’île. Pas terrible. Cependant, les filles sont super contentes de retrouver leurs amis. Elles vont d’abord à la plage sur leurs planches de surf, avant de revenir sur Korrigan pour organiser une « vente de garage »: Chacune des 4 filles a sélectionné des choses dont elles ne voulaient plus et elles font des échanges. Une bien belle occupation et encore une bonne idée de Phoebé, l’organisatrice! De notre côté, les adultes passent l’après-midi sur Maïa où Laurent est en proie à de sérieux problèmes de guindeau: Ce dernier a pris feu la veille! Ils doivent désormais remonter la chaîne à la main, ce qui prend au moins 45 minutes et une bonne suée. C’est un bon coup de malchance. Nous partirons dès le lendemain matin pour Salardup qui semble un bon spot de kite si le vent daigne monter.
Salardup (du 26 au 27 Janvier 2017)
Salardup n’est qu’à 8 miles nautiques de Lemmon Cays. Nous levons l’ancre à 8h30 le matin pour pouvoir profiter d’une journée entière de kite si Éole se montre coopératif. En arrivant et en voyant des maisons Kunas sur l’île, nous nous doutons que nous devrons partir en kite du bateau. Nous cherchons donc un mouillage non abrité du vent par l’île pour pouvoir partir en kite du bateau. En laissant la priorité à Maïa qui n’a pas de guindeau, nous peinons à trouver un endroit où notre ancre accroche. Le vent est léger mais je pars sur l’eau en kite quand même. J’arrive à remonter au vent sur le bout des orteils jusqu’au large récif corallien qui rejoint les îles de ce petit archipel. Comme le vent est trop léger pour faire des pitreries, je fais de grands bords sur le récif, survolant un nombre surprenant de raies. Les plus nombreuses sont les raies aigles qui me frôlent les mollets du bout de leurs ailes ou m’éclaboussent lorsqu’elles s’enfuient au ras de la surface de l’eau. Le vent ne monte pas plus et mes camarades n’ont pas pu remonter jusqu’ici. Je rends les armes après une bonne session de 2 heures. Malheureusement le vent ne remontera pas aujourd’hui. Pendant que les enfants vont jouer avec leurs amis de So What que nous retrouvons ici par hasard, nous reprenons nos activités d’après-midi sans vent: Backgammon et macramé. Daphné, Michal et Amit feront une séance de yoga sur la plage et y apprendront que l’on peut manger sur l’île le soir. Nous y retournons en compagnie de So What et passons une belle soirée avec une vue magnifique sur le lagon et les étoiles à travers les cocotiers.
Retour à Green Island (du 27 au 31 Janvier 2017)
Nous levons l’ancre à nouveau dès le lendemain matin: Pour Maïa qui sont 5 kiteurs dont une débutante, partir du bateau n’est pas aisé. De plus, nous sommes ancrés loin de la plage pour les enfants. Retournons aux valeurs sûres: Green Island ! L’île parfaite pour les enfants, un magnifique spot de kite et un excellent mouillage. On ne peut pas se tromper! En effet, même si le vent tomba le 27, il soufflait au minimum tous les matins jusqu’à 9 ou 10 heures et tous les soirs à partir de 16h30. Ce fut notre rythme pendant les 3 jours suivants: Une session de kite le matin et une le soir. Malheureusement, contrairement aux Antilles, la température tombe nettement ici vers 17 heures…..et on a froid ! Ça faisait longtemps que ça nous n’était pas arrivé ! En tout cas, nous renouons avec le plaisir d’être sur l’eau avec Amit, Arthur, Laurent et Michal. Maintenant Maya, leur fille ainée fait du kite et commence à bien se débrouiller. Arthur domine toujours autant la discipline, même en utilisant un morceau de bois échoué sur la plage comme planche! Éléa et Émilie feront une ride à haute vitesse sur son dos. Comme il sait aussi bien motiver et donner des conseils, ils nous motivent à essayer les front loops, sorte de salto avant en-dessous du kite. Et nous y arrivons du premier jour! On est super contents de pouvoir quitter les San Blas en ayant une nouvelle manœuvre à notre palmarès. Pendant ce temps, comme l’été dernier à Union Island, les enfants s’organisent pour jouer sur un bateau ou à la plage. Malheureusement, il nous faut quitter le 31 pour nous diriger vers la marina où nous laisserons le bateau dans quelques jours pour partir au Costa Rica. Nous serions bien restés un petit peu plus….
Départ des San Blas, Panamarina (du 31 Janvier au 4 Février)
Le 31 Janvier, le vent s’est renforcé et nous kitons toute la matinée jusqu’à midi. Il est temps de quitter pour Chichime, une îstyle= »padding-right: 10px »le située à environ 20 miles où nous passerons la nuit avant de continuer vers le Panama.
Nous reprenons la même route que celle que nous avions empruntée pour nous rendre à Eastern Lemmon Cays en quittant pour la première fois Green Island. Le vent est bien établi dans les 17 nœuds et nous avançons vite, toujours au-dessus de 6.5 nœuds. Pour faciliter notre arrivée et surtout notre départ demain matin, nous décidons d’ancrer un peu à l’écart de Chichime, le long de la barrière de corail. Après le deuxième essai, nous ancrons solidement notre ancre dans une poche de sable.
Le 1er Février, nous levons l’ancre au moment où le soleil montre le bout de son nez. La grand-voile est établie aussitôt et nous glissons à l’extérieur du lagon avec un ris dans la grand-voile et un demi génois. Le vent restera bien établi pendant toute la navigation et nous couvrons les 45 miles qui nous séparent de Panamarina en 8 heures seulement et arrivons en début d’après-midi. Nous sommes bien contents d’arriver tôt car avec le vent et la mer que nous avons aujourd’hui, l’entrée dans Panamarina n’est pas évidente : Il faut slalomer entre plusieurs récifs très serrés, heureusement marqués avec des piquets latéraux verts et rouges. Il faut dire que nous n’allons pas dans une vraie marina, mais plutôt un mouillage sur multiples bouées avec des services de marina. Nous sommes ensuite accueillis par 2 employés qui nous amarrent entre 2 bouées. Nous sommes tout au fond, bien protégés. Korrigan devrait être bien ici pour le prochain mois. L’environnement est très joli car nous sommes au milieu de la mangrove avec de la forêt et des montagnes à perte de vue en arrière. En arrivant, nous manquons de gaz. Heureusement, nous avons une petite bouteille Campingaz en réserve. Par contre, il ne me faudra pas moins de 2 heures avant de retrouver le détendeur et le tuyau. Pourtant je me souvenais bien d’avoir ranger tout ça à un endroit « super malin »…. Une fois branchée, cette petite bouteille déjà entamée ne durera pas bien longtemps car nous retombons en panne dès le lendemain. Heureusement, les propriétaires de la marina nous prêtent une petite bouteille pour les 2 jours qui nous restent avant de partir vers le Costa Rica. Ils nous remplirons toutes nos réserves pendant notre absence.
Le lendemain, le 2 Février, nous devons aller faire les formalités d’entrée au Panama. Pour cela, il faut se rendre à Portobello, petite ville située à une vingtaine de kilomètres. Pour s’y rendre, nous allons tout d’abord en annexe à la marina située dans la baie voisine. Pour s’y rendre, nous empruntons en annexe un tunnel de mangrove très étonnant que vous pouvez découvrir dans la vidéo ci-dessous. Une fois arrivés à la marina, nous pouvons faire les formalités d’entrée pour le bateau avant de nous rendre aux bureaux de l’immigration à Portobello situé à environ 50km. Nous prenons un bus qui ne mettra pas moins de 1h30 pour couvrir cette petite distance. Ici, les bus sont très folkloriques. Ce sont des autobus scolaires américains repeints de fresques multicolores et customisés avec des gros amortisseurs avant et d’énormes cheminées d’échappement en inox. Ça a de la gueule! Portobello est une petite ville endormie, tout comme l’agente d’immigration qui nous gardera plus d’une heure pour tamponner nos passeports et faire 4 photocopies. La ville a été jadis un port important d’où partait d’énormes quantités d’or pillées par les Espagnols. De nos jours, il ne subsiste de cette grandeur passée que le bâtiment des douanes en piteux état et de nombreuses ruines de forts qui gardaient la baie de Portobello. Le mouillage ne nous donne pas très envie car il y a plus de bateaux échoués qu’à l’ancre! Après un petit tour à l’épicerie et un lunch rapide dans la rue, nous reprenons le bus pour la marina. Cette petite expédition nous a pris la majeure partie de la journée! Le vendredi est consacré à ranger le bateau et préparer nos sacs pour le départ. Nous allons être chargés comme des mules: Toute le monde, même Éléa, a son sac à dos et portera ses petites affaires. En tout cas, nous sommes tous bien excités à l’idée de partir au Costa Rica. Les petites filles n’en peuvent plus d’attendre pour retrouver leurs grands-parents!
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