Distance parcourue sur 24h: 104 NM Distance parcourue depuis le départ : 3456 NM (88.7%)
Vitesse moyenne sur 24 h: 4.33 nœuds Vitesse moyenne depuis le départ : 5.33 nœuds Reste à parcourir théorique : 660 NM
Observations: RAS
Nos prières de la veille n’ont pas été exaucées : Alors que souvent le vent se renforce avec le lever du soleil, aujourd’hui. c’est le contraire qui se passe. La tendance est confirmée par le ciel, complètement bleu. L’absence de petits nuages convectifs confirme la panne d’alizés. Pourtant, tant que la vitesse reste entre 4 et 4.5 nœuds, nous persistons à rester au vent arrière, trajectoire la plus proche de la route directe. Ce matin, au réveil, j’ai empanné pour repartir vers le Sud-Ouest. C’est un excellent exercice physique pour démarrer la journée. Je vous le conseille! Juste avant, je suis allé réveiller Éléa pour qu’elle vienne profiter du lever de soleil avec moi. Elle était déjà à moitié réveillée, comme chaque matin. Emmitouflée dans ses couvertures qui se transforment rapidement en déguisement, elle profite avec moi des belles couleurs du matin. Nous prenons ensuite notre déjeuner ensemble. Désormais, c’est gruau au c hocolat
noir et à la coco (La coco que j’ai râpé la semaine passée et qui continue à sécher sous le soleil).
Comme Daphné dort le matin, je commence désormais l’école avec Eléa. Cela fait une transition vers la prochaine année scolaire où je serai son professeur de Français. Aujourd’hui, Phoebé s’applique bien et fait un excellent travail. C’est encourageant.
En début d’après-midi, nous n’avons d’autre choix que de sortir le spi et commencer à tirer des bords de largue pour continuer à avancer. En effet, le vent ne cesse de baisser et nous n’avançons même plus à 4 nœuds. Pourtant, nous aurons tout fait pour essayer de le réveiller, y compris faire hurler du Noir Désir dans le haut-parleur sans fil. Cette musique réveille n’importe qui, mais pas le vent a priori. Pour garder le spi gonflé sans trop serrer le vent, nous rangeons la grand-voile qui, de sa faible surface, n’apporte pas grand-chose et dévente le spi. Ainsi réglé, nous continuons à peu près sur la même route, à dix degrés près, et accélérons légèrement malgré le vent qui baisse. Cependant, notre vitesse moyenne reste dans les 4.5 nœuds et le spi nécessite pas mal plus d’attention. Pour le surveiller, je passerai l’après-midi dehors à travailler des morceaux de coco tout en gardant un œil sur la voile. Pendant ce temps, Daph né et
Phoebé font du macramé alors qu’Éléa perfectionne ses talents d’architecte en Lego. C’est étonnant à quel point ce jeu permet de développer la créativité. Ses designs de maison sont vraiment chouettes, très modernes et vitrés.
Pendant la journée, nous aurons quelques touches sur la deuxième ligne de pêche munie d’un appât qui descend plus creux. Malheureusement, les prises se décrocheront. Il faudrait que nous changions les hameçons simples pour des doubles qui garantissent une meilleure accroche. Le soir, nous remontons les lignes avant la nuit pour éviter de pêcher n’importe quoi.
La fin de l’après-midi nous voit faire nos ablutions quotidiennes sur la plateforme arrière puis prendre un petit apéro avec du pop-corn que Phoebé nous fait. Nous recommençons tranquillement notre entraînement à la bière, histoire d’être capable de célébrer notre arrivée sans s’écrouler après un demi-verre !
Après le souper, je démarre le moteur pour faire de l’eau et charger un peu les batteries même si leur niveau reste satisfaisant après une bonne journée de charge sous le soleil et surtout sans grand-voile qui bloque le soleil à partir de la mi-journée. Je profite que le moteur soit allumé pour empanner : N’ayant plus de grand-voile, empanner le spi seul ne serait pas possible sans le support du moteur le temps de la manœuvre. Il évite ainsi que le bateau ne se retrouve sans vitesse ni direction pendant les quelques minutes où il n’y a plus de voiles.
Une fois réglé sur la nouvelle amure, ça avance tout seul. Pas très vite certes, mais nous continuons notre route. La nuit sera donc tranquille pour nous deux. La lune étant revenue pour une partie de la nuit, on peut plus facilement surveiller le spi lorsque l’on sort dehors. Les prévisions n’étant pas très optimistes, il devrait continuer à nous sauver de la pétole pendant au moins les prochaines 24 heures. [end]
Sent from Iridium Mail & Web.
C’es-tu vrai que les capitaines aiment pas les gens qui sifflent ? Parce qu’il parrait qu »on attire le GROS vent…
Hummm, ca vous tentes-tu ?
Peut etre devrais tu un peu affuter les hameçons..Bon mais à l’approche des cotes cela va bien s’arranger..Y a t’il des oiseaux?
Bises à tous et bon vent .