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Les Marquises – Fatu Hiva

11 juillet 2017 par Olivier 5


Fatu Hiva – Arrivée à Omoa (du 10 au 15 Mai)

Il est difficile d’imaginer plus bel atterrissage que sur Fatu Hiva. En particulier lorsqu’on n’a pas vu la terre depuis plus d’un mois, la beauté luxuriante de Fatu Hiva nous a laissé bouche bée lorsque nous l’avons approchée puis contournée pour nous rendre au petit village d’Omoa où vit la moitié de la population de l’île, soit 600 habitants. L’île se dresse comme une cathédrale au milieu de l’océan, les pentes abruptes de ses montagnes joignant la mer et les nuages des alizés qui s’accrochent inlassablement sur les sommets.

Les nuages qui passent sans cesse au-dessus de l’île à grande vitesse en change son éclairage quasiment à chaque seconde. Comble du décor paradisiaque, 2 grandes chutes d’eau se jettent directement dans la mer, alors que chaque mètre carré coincé entre la mer et la falaise est recouvert de cocotiers. Bienvenus au paradis! Alors que nous contournons une longue arête complètement verticale qui tombe dans la mer, le petit mouillage d’Omoa se dévoile. Nous y reconnaissons Happy Squid qui se balance tranquillement aux côtés d’un petit catamaran. Après quelques anicroches avec la chaîne qui se coince dans le guindeau, nous mouillons exactement en face au village. La houle rentre dans la baie mais ne fait que nous soulever, sans nous faire trop rouler. C’est quand même impressionnant de voir la taille de la vague qui se dessine sur la falaise située à moins de 200 mètres de Korrigan… Nos amis d’Happy Squid nous accueillent avec un plantureux pamplemousse qui sera bientôt rejoint par un énorme sac qu’ils se font donner sur le quai! Nous pouvons commencer dès ce soir notre cure de vitamines.

Peu de bateaux s’arrêtent ici, privilégiant la baie suivante, considérée comme étant un des plus beaux mouillages au monde. Nous voulons profiter de cet endroit calme et loin de tout pour savourer notre arrivée en Polynésie. Le village très linéaire, est niché au creux d’une longue vallée et longe la rivière qui s’y écoule. Tout semble paisible ici : Les chevaux broutent tranquillement l’herbe du terrain de football en compagnie de quelques poules, les arbres croulent sous les fruits et les habitants nous répondent avec un grand sourire et un air nonchalant si typique d’une île lointaine. Il y a une petite épicerie qui n’offre ni fruits ni légumes mais des produits frais qui nous feront grand plaisir à bord. Pour les légumes, on oublie: le seul qui semble pousser (tout seul) ici est le fruit à pain. Tout le reste vient par bateau une fois par mois et ne reste guère longtemps sur les étals. Beaucoup de légumes pourraient pousser ici mais les locaux nous avouent en avoir la flemme. Trop de travail. Surtout en comparaison avec les fruits qui poussent tous seuls et que nous n’aurons aucun mal à glaner ici et là ou à échanger contre quelques objets du bord. Les quêtes de fruits deviennent rapidement des prétextes aux promenades dans le village. Finalement, nous substituerons la papaye verte aux légumes frais. Cela fait merveille râpé en salade. Pour le reste, nous revenons les bras chargés de citrons, mangues, caramboles, pamplemousses. Ce sont aussi de belles occasions de parler avec les villageois. Assez réservés et discrets, ils sont très accueillants et gentils lorsqu’on engage la conversation. Les gens semblent pleinement heureux ici, ayant peu et tout à la fois, ne cherchant définitivement pas à en avoir ou à en faire plus. Ici, le temps semble suspendu, léger. C’est dans ce magnifique cadre que nous fêterons l’anniversaire de Daphné. Pour l’occasion, tout le mouillage est à bord, c’est-à-dire Victor et Julie d’Happy Squid et aussi Damien et Capucine, le couple de jeunes français sur le minuscule catamaran, Mojo. Nous passerons une belle soirée agrémentée de multiples apéros, de barbecue et surtout d’une délicieuse tarte au citron confectionnée par Phoebé, la pâtissière du bord.

Après quelques marches à terre, nos jambes commencent à retrouver un peu de tonus après un mois d’inactivité en mer et nous pouvons allonger les promenades. Nous partons donc sur la route en direction de la Baie des Vierges. Comme cette randonnée est réputée être longue et assez difficile (5 à 6 heures), nous marchons jusqu’à un point qui nous semble être la moitié du parcours où nous laissons un beau tressage de feuilles que fait Daphné. Nous comptons faire l’autre moitié lorsque nous serons à la Baie des Vierges. Sur le chemin, nous ramassons citrons, mangues et coco. Chaque arbre est le prétexte pour une pause de fruits bien sucrés. Malgré tout, cette marche n’offre pas de points de vue incroyables qui pourraient récompenser de l’effort à fournir sur une route en constante ascension pendant des heures.

En dehors de nos sorties au village, nous nous occupons de nettoyer et remettre un peu d’ordre sur le bateau. Une fois un bon ménage fait, la priorité est clairement à la lessive qui devient une urgence: Les draps qui étaient encore supportables la veille en mer ne le sont plus aujourd’hui au mouillage. Heureusement, dans le petit abri pour les annexes et barques locales, il y a un robinet d’eau où nous pouvons remplir nos bidons et venir directement rincer nos lessives. Le plus difficile reste de la faire sécher car les pluies sont très fréquentes, voire même continues certains jours. Nous passons d’ailleurs nos nuits à ouvrir et fermer notre hublot de cabine, à chaque averse. Avec le bateau qui bouge avec la houle qui se renforce, cela ne fait pas de très bonnes nuits.

Dimanche 15 Mai nous avons eu des nouvelles de So What qui viennent de boucler leur traversée depuis les Galapagos en 19 jours et nous attendent à la Baie des Vierges. Les enfants sont surexcités à l’idée de revoir leurs amis et nous nous décidons à changer de mouillage.

Les Photos

Fatu Hiva – Hanavave, la Baie des Vierges (du 15 au 25 Mai)

Distante que de quelques miles d’Omoa, la baie des Vierges nous offre tout un changement. Tout d’abord, le nombre de bateaux : Lorsque nous arrivons, plusieurs autres bateaux rejoignent aussi le mouillage et on ne compte pas moins de 25 ou 30 bateaux! Nous prenons le temps d’admirer le cadre de cette fameuse baie, considérée par certains comme la plus belle au monde. Je ne sais pas si on peut faire tel classement, mais le paysage est à couper le souffle. Les montagnes sont couvertes de cocoteraies au vert si lumineux sous le soleil des Marquises, desquelles émergent les fameux pitons gris qui, s’érigeant tout droit vers le ciel, ont donné son nom à la baie. En effet, son nom original, donné par les premiers marins qui l’abordèrent, était la Baie des Verges. Ce furent les prêtres évangélisateurs qui, horrifiés, la renommèrent habilement en Baie des Vierges.

Passé le premier émerveillement, nous devons trouver un endroit où ancrer. Malheureusement, la baie devient très rapidement profonde (25 à 30 mètres). Nous ne pouvons mouiller dans une telle profondeur avec les puissantes rafales qui descendent de la montagne. Après 2 essais plus ou moins fructueux le long de la falaise à gauche, nous irons finalement mouiller le lendemain matin là où un bateau comme Korrigan doit être: devant tout le monde, proche du fond de la baie, là où la profondeur est moindre… Nous prenons la place d’un autre OVNI parti tôt le matin et en rejoignons un autre. Étant très proche du bord, les rafales de vent qui descendent le long des montagnes nous passent au-dessus ou derrière. Nous sommes bien abrités mais sommes ancrés dans de la roche. Prudence… Une fois le fort vent des 2 jours suivants, nous sommes maintenant certains d’être bien accrochés car l’ancre n’a pas bouger d’un centimètre. Nous pourrons aller nous promener plus longuement à terre. Ayant retrouvé les So What, arrivés la veille des Galápagos en 19 jours seulement, nous allons tous ensemble à la cascade située à moins d’une heure de marche. Après les falaises aux formes de Tiki, d’animal ou de visage humain qui sont nombreuses dans la baie, les immenses murailles de l’ancien cratère s’offrent à nous. Ce sont de gigantesques remparts, quasi-verticaux sur lesquels s’accrochent les nuages, distillant lumière et pluie sur les montagnes vert tendre situées à l’intérieur du cratère. Le village comme le reste de la route ressemblent à des jardins. Partout, des pamplemoussiers, des citronniers, des arbres à pains, des hibiscus, des cocotiers, etc. Les cocotiers sont très impressionnants ici car très haut, cherchant désespérément à atteindre plus de soleil. En chemin, nous croisons de jeunes marquisiens qui viennent de capturer un cochon sauvage dans un piège. La bête va être dépecée et partagée dans la famille aujourd’hui même. Nous atteignons la cascade après une brève marche dans la forêt où les hibiscus sont gros comme des arbres. Nous apprendrons plus tard que c’est un bois très apprécié des sculpteurs locaux. La cascade et son bassin sont dignes de la publicité « Tahiti Douche », les moustiques en plus. Lorsque nous revenons après baignade et lunch, nos amis de So What ont la mauvaise surprise de ne pas retrouver leur bateau où ils l’avaient laissé: Un maillon rapide placé sur la chaîne a cassé dans les rafales. Le bateau, sans mouillage, a été heureusement récupéré par un autre équipage. Plusieurs bateaux ont chassé dans la journée. Nous sommes bien contents d’être bien abrités de ces rafales.

Lors de nos premières sorties au village, nous rencontrons Marie-Iris qui nous invite chez elle à venir chercher des fruits. Son mari, Tahaki est sculpteur et nous le voyons travailler: il sculpte à la meuleuse avec des disques abrasifs souples qu’il confectionne avec de la mousse de bodyboard. Les Tikis ou autres sculptures qu’il réalise sont magnifiques mais ces objets n’ont pas de place dans un bateau (de notre taille). Il nous vient l’idée de lui commander un Bao, un jeu africain auquel nous jouions souvent l’hiver, en famille à Saint Donat. Ce petit projet nous fera revenir chez eux quasi-quotidiennement pendant une bonne semaine. Le résultat est à la hauteur. Tout l’extérieur est sculpté, un côté représentant un Tiki de profil, alors que l’autre arbore une belle croix marquisienne. Le tout est orné de petits motifs gravés avec des mini-gouges. Nous repartons souvent de chez eux avec quelques fruits ou du poisson et de plus en plus l’envie de travailler le bois comme les Marquisiens le font. Dans le village, il y a aussi des sculpteurs de pierre et d’os. Ils utilisent des os d’animaux (chèvre, bœuf, cheval) qu’ils gravent finement avec une mini-fraise.

Entre nos sorties à terre, je gratte laborieusement la coque de Korrigan qui est arrivée très chargée de vie de la traversée depuis le Panama: outre les algues qui montent bien haut le long de la coque sur tribord (le vent venait de bâbord 80% du temps), la coque est recouverte de bernacles et de pousse-pieds. Autant ces derniers se grattent ou partent tous seuls, autant les bernacles continuent de grossir si on ne les enlève pas. Dès que le courant n’est pas trop fort, je fais une séance chaque matin jusqu’à arriver à bout de ces coquillages qui sont très bien accrochés: nous avons dû les attraper aux Perlas, après notre grand nettoyage qui leur a laissé tout l’espace pour croître pendant plus d’un mois.

Un jour où le beau temps semblait de la partie (il pleut vraiment beaucoup depuis que nous sommes arrivés), nous partons en randonnée avec Victor et Julie. Elle doit nous mener jusqu’à la croix situé à un sommet de montagne surplombant la baie de ses 800 mètres. Les filles, surtout Éléa, rechignent à marcher sous le soleil, sur cette petite route qui monte en continu. Le paysage sur la baie ou l’intérieur de l’île est grandiose. Chaque coup d’œil est différent tant la lumière change vite entre les nuages et les pluies des grains. Malgré le beau temps de la matinée, la descente se fera sous la pluie. À notre arrivée, nous rencontrons une femme du village qui nous propose de nous préparer un repas marquisien pour le soir. Nous acceptons et nous découvrons le soir quelques plats marquisiens dont la chèvre au coco, le fruit à pains, les bananes cuites ou le poisson cru au coco. Quelques jours plus tard, nous aurons la visite sur le bateau de Jacques et Désirée, qui organisent un four marquisien. Nous acceptons à nouveau, curieux de découvrir cette technique ancestrale de cuisson couverte dans la terre. Après avoir allumé le feu en début de nuit dans un grand trou, la nourriture, en cocotte ou dans des paniers tressés en palme, est placé vers 6 heures du matin avec les braises au fond du trou qui restera couvert pendant 6 heures. Parfait pour un bon repas dominical chez Jacques et Désirée, en compagnie de nos amis d’Happy Squid et Let It Be (bateau québécois rencontré au Panama). Le repas est gargantuesque et délicieux: chèvre grillée, chèvre au coco, thon cru au coco, d’étranges bananes rouges cuites dans le lait de coco, des bananes à l’étouffée, etc… Notre hôtesse, très impliquée dans les arts traditionnels, nous montre une magnifique robe traditionnelle qu’elle a confectionnée pour un spectacle de danses marquisiennes à Paris. Elle est principalement faite de tapa, tissu fait de l’écorce de l’arbre à pain, que seul les habitants de Fatu hiva fabriquent encore. L’écorce est battue pendant des heures jusqu’à ce qu’il ne subsiste que les fibres. Daphné aura même la chance de l’essayer. Jacques nous montre ensuite son stock de tikis sculptés, prêts à partir pour Tahiti par le prochain bateau ravitailleur. C’est ainsi qu’ils vendent la majorité de leur production artistique. Il semble aussi que les passagers de l’Aranui 5, le navire mixte cargo-croisière qui dessert les Marquises, soient de bons clients. Avant de prendre congé, nos hôtes nous offrent un beau régime de bananes et quelques papayes. Les Marquisiens semblent décidément d’une nature généreuse. C’est intéressant de voir aussi que les gens vivent ici dans une extrême simplicité, le contenu des maisons étant limité au strict minimum. Nous remarquons aussi qu’on ne voit personne rivé sur son smartphone, comme ça pouvait être le cas chez les jeunes Kunas vivant pourtant dans un mode de vie ancestrale. C’est peut-être là la différence et la raison pour laquelle les gens semblent réellement heureux ici : Les Marquisiens, par l’éloignement mais aussi la richesse de leurs îles, ont trouvé à allier vie moderne et traditionnelle et à y trouver un équilibre, sans être tiraillés entre les 2.

Les Photos

Dans les jours qui ont suivi notre arrivée à Hanavave, le mouillage s’est rapidement vidé : Les bateaux semblent arriver par vague, au gré des fenêtres météo au départ des Galapagos. Comme les équipages non-européens ont un visa de séjour limité 3 mois en Polynésie Française, de nombreux bateaux ne passent que 2 ou 3 jours par mouillage, le temps de visiter, mais malheureusement pas de s’imprégner de l’ambiance de l’endroit. À ce sujet, nous sommes allés assister à des répétitions de spectacle de danse traditionnelle. Elles ont lieu 5 soirs par semaine et semblent remplacer avantageusement la télévision pour une trentaine de villageois. Les hommes font certaines danses, les femmes ont les leurs, le tout est accompagné de puissantes percussions et souvent de chants. Il se dégage de la musique et des chants une grande puissance qui n’est pas sans lien avec le passé guerrier de ce peuple.

Depuis notre arrivée aux Marquises, nous avons eu beaucoup de pluie. Tous les Marquisiens sont unanimes: c’est inhabituel. La saison des pluies aurait dû cesser depuis plusieurs mois maintenant et ils se plaignent d’être sous la pluie depuis des mois. Nous avons pu malheureusement constater par nous-mêmes les conséquences du problème lors d’une journée de pluie diluvienne: des cascades jaillissaient de toute part sur les montagnes d’où dévalaient des torrents d’eau. La rivière qui traverse le village et se jette dans la baie à quelques centaines de mètres de Korrigan déversaient des quantités impressionnantes de boue, cocos, branches et même troncs d’arbres sur le mouillage. Alors que plusieurs bateaux dérapaient, leur ancre emportée par un tronc d’arbre, c’est aussi un arbre qui en se bloquant sous un pont dans le village a fait sortir la rivière de son lit, recouvrant l’école et les maisons avoisinantes d’un épais lit de boue. Le lendemain, tout le village nettoyait et surtout jetait d’énormes quantités de livres et autre matériel scolaire rendus inutilisables. En levant les yeux, on peut voir la montagne monstrueusement griffée par 2 glissements de terrain. Espérons pour les Marquisiens (et pour nous-mêmes!) que la pluie cesse rapidement. Lors des fortes pluies, nous sommes confinés à l’intérieur du bateau, sans beaucoup de ventilation. Ça fait des longues journées…

Avec le départ de So What, les filles commencent sérieusement à compter les jours avant l’arrivée de Maïa. D’après mes dernières communications avec Laurent, ils devraient être là avant le 23, pour l’anniversaire d’Éléa. Émilie et elle comptent là-dessus dur comme fer. Ils arrivent effectivement 2 jours avant et nous pouvons fêter ensemble l’anniversaire d’Éléa. Malgré la pluie intermittente, nous sommes allés passer la journée à la cascade. Éléa ne pouvait rêver de mieux: passer son anniversaire avec son amie à jouer aux aventurières dans la cascade et la forêt. Toujours ensemble, toujours derrière, dans leur monde à ramasser des bouts de bois ou des graines sur le chemin. Cette belle journée d’anniversaire se termine avec un gros repas sur Korrigan. Maintenant que l’anniversaire est passé, nous commençons à penser à notre prochaine destination aux Marquises. En effet, nous devons faire notre entrée officielle sur le territoire et quelques courses de produits frais dont nous manquons ici. Mais avant de partir, nous avons prévu d’aller plonger avec un couple de jeunes retraités Québécois, Sylvain et Suzanne, brièvement rencontrés au Panama. Ils ont un compresseur et un équipement supplémentaire. On peut ainsi aller plonger à 5, avec Phoebé et remplir nos bouteilles après la plongée. Parfait! Pendant notre plongée, nous verrons notamment une énorme raie, d’une taille similaire à une raie manta et de nombreuses murènes. Peu de corail dans le coin. Il faudra attendre les Tuamotus !

Nous levons l’ancre le 25, prévoyant de retrouver Maïa à Tahuata, la troisième île du Sud où nous irons après notre passage à Hiva Oa.

Les Photos

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Comments

  1. Nathalie B says

    12 juillet 2017 at 4 h 22 min

    Quelle belle escale, les photos sont magnifiques et cette vie douce fait vraiment envie. Nous espérons découvrir les marquises dans 2 ans. Votre article est très intéressant, c’est toujours un plaisir de vous lire. Merci pour le partage et bonne continuation.

    Répondre
  2. Christian et Eve says

    14 juillet 2017 at 1 h 06 min

    C’est trop beau , et l’écriture trop belle.
    Bravo l’équipage.
    Bises à tous et bon vent

    Répondre
  3. Lyne says

    15 juillet 2017 at 20 h 37 min

    Magnifiques photos! Merci de nous partager ces beautés.

    Répondre
  4. Sylvie de Soye says

    2 août 2017 at 16 h 32 min

    Je suis émerveillée par ces photos des Marquises, vraiment extraordinaires !!
    Bravo, je ne m’en lasse pas
    Votre blog est passionnant, je le partage souvent

    Sylvie, amie d’enfance de Catherine

    Répondre
  5. Stéphane says

    5 février 2018 at 11 h 49 min

    Tabarnouche, ça fait quelques temps qu’on n’a plus de nouvelle !? Je m’étais habitué à lire vos aventures magnifiques si merveilleusement bien écrites !
    Quelqu’un a des nouvelles ?
    J’espère que tout va bien pour vous.
    A bientôt.
    Stéphane

    Répondre

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