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Beveridge Reef (22 Juillet au 3 Août)

3 janvier 2019 par Olivier 2

Traversée Rarotonga – Beveridge Reef (22 au 26 Juillet 2018)

Cette traversée de 540 miles nautiques, certes lente, ne nous a pas pris 6 jours, mais seulement 5 : Avec le changement d’heure et de date, la journée du 25 Juillet restera rayée de notre calendrier! En effet, les Tonga, qui est notre prochaine destination habitée, sont de l’autre côté de la ligne de changement de date.

Partis de Rarotonga surtout pour ne pas y rester plus longtemps que pour bénéficier d’une fenêtre météo, le vent n’est pas bien violent. Cependant, après nous être dégagés de l’ombre de l’île de Rarotonga, les alizés sont suffisants pour maintenir une vitesse supérieure à 5 nœuds toute la journée, en montant un peu vers le Nord-Ouest. Pour le moment, ces conditions tranquilles me conviennent et, j’espère, m’aideront, à réduire mon anxiété reliée au pilote automatique. Il va falloir remonter ma confiance en cet équipement essentiel lorsqu’on navigue en équipage réduit. Ces conditions sereines permettent aussi à tout l’équipage de vaquer tranquillement à ses occupations : Ukulele et chant pour Daphné, guitare pour Phoebé et éventuellement moi, etc. Les filles passent aussi plus de temps dehors et Daphné aperçoit même un souffle de baleine. Avec toutes les provisions de produits frais que nous avons faites à Rarotonga, nous avons de bons repas en mer, comme par exemple des pâtes à la « Carpotara », comprendre des pâtes alla carbonara avec du « Pota », nom polynésien pour les blettes.

La seconde nuit est bien plus lente et il faut multiplier les empannages pour garder un angle avec le vent qui nous permet encore d’avancer, sans trop s’éloigner de notre route. Tout cela conserve le bateau en mouvement à environ 4 ou 4.5 nœuds, mais nous fait faire peu de route vers notre objectif. Le vent tombe complètement en fin de nuit et je nous laisse dériver quelques heures, le temps que le lever du jour nous amène un changement de conditions. En mer, par temps calme, il faut souvent attendre le lever du jour ou la tombée de la nuit pour voir le vent changer. Toute la journée sera employée à faire avancer le bateau, au spi pendant la matinée puis, le vent continuant de tourner au Nord, nous remettrons le génois pour avancer au près, plein Ouest. Ça ne va pas vite, mais au moins ça avance dans la bonne direction! Cependant, le vent nous quittera avec la fin de journée. Nous affalons tout et profitons du coucher de soleil sur une mer calme comme un lac, surmontée d’un ciel tout orangé. Ces conditions très dégagées nous permettront même de voir le rayon vert comme nous ne l’avons jamais vu. Vive les belles soirées en mer! Le vent, qui profite toujours des heures de repas pour changer, remonte en soirée et nous offre un petit 10 nœuds de vent au près qui nous permet de glisser toute la nuit entre 5 et 6 nœuds. La nuit est claire, dégagée avec une belle lune, tout ce qu’on aime pour les nuits en mer!

Le lendemain, changement de décor : Un front est prévu de nous passer dessus dans la matinée, amenant une brusque rotation du vent accompagnée de pluie et de fortes rafales à 30 nœuds. Le vent est ponctuel et le show commence dès le lever du soleil. Je passerai la matinée à jongler entre les tâches du bord et les changements de voile, dans des conditions de plus en plus humides! Une fois encore, nous devons serrer le vent, dans une mer de plus en plus formée. La vitesse en pâtit, nous ne dépassons guère les 4 nœuds, en allant trop au nord. Heureusement, cela passe en 6-9 heures et dans l’après-midi, nous pouvons repartir plein Ouest et tiendront des moyennes supérieures à 6 nœuds toute la nuit. Avec de meilleures conditions, la vie à bord reprend, égayée par de bons petits plats et de la musique. Après avoir tant attendu le vent, nous devons réduire la voilure plusieurs fois pour ne pas trop faire forcer le pilote. Pendant la nuit, l’alarme de l’AIS sonne. Cela n’était pas arrivé depuis des mois! Un tanker qui relie Los Angeles à Auckland coupe notre route et nous sommes sur une parfaite trajectoire de collision. C’est toujours étonnant quand on voit l’étendue immense et déserte de l’Océan dans cette partie du monde. Comme nous avons désormais un transpondeur AIS (installé l’hiver dernier à Tahiti), le cargo nous voit et se déroute. C’est confortable et rassurant.

Au lever du jour, nous voilà en proie à un autre problème : Nous allons désormais trop vite pour arriver avant la nuit ce soir! Je ne veux prendre aucun risque pour rentrer dans cet atoll complètement invisible car ne disposant d’aucune terre émergeante. Nous pourrions arriver au tomber du soleil, mais la visibilité serait insuffisante pour identifier la passe et y rentrer. Nous prenons donc une route vers le sud pendant le reste de la journée, afin de nous mettre à la cape pendant la nuit (allure où le bateau dérive en travers du vent et des vagues). Du coup, la nuit est tranquille et confortable, cette position du bateau le rendant étonnamment confortable en pleine mer, nous faisant dériver à 2 nœuds environ vers le Nord. Au lever du jour, nous voilà à 25 miles de Beveridge Reef, au Nord-Est de celui-ci. Je remets en route et nous parcourons les 25 miles restants au bon plein, à plus de 6 nœuds. Je ne manque pas de mettre une ligne à l’eau car cet atoll isolé attire forcément beaucoup de faune marine au milieu de ce désert océanique aux profondeurs immenses (plus de 5000 mètres). Après une première touche mal ferrée, j’en ai deux autres. En peu de temps, je remonte un beau petit thon à queue jaune d’environ 80 cm. On va se régaler ce midi! Pendant ce temps, on voit toujours aussi peu Beveridge Reef : Sous un certain angle, nous pouvions apercevoir aux jumelles des vagues brisant sur le récif, mais c’est tout. Maintenant que nous sommes du côté opposé à la houle, il est devenu complètement invisible. Nous tirons un dernier bord pour nous mettre dans l’axe de la passe et démarrons le moteur. Pour le moment, nous nous fions uniquement à une petite carte réalisée manuellement par un plaisancier il y a quelques années. Ce croquis positionne précisément les contours de l’atoll ainsi que la passe. Lorsque nous ne sommes plus qu’à quelques centaines de mètres de la passe, nous pouvons confirmer que ces informations sont exactes. Nous gardons la grand-voile, rangeons le génois et nous engageons dans la passe au moteur. Le courant y est toujours sortant à cause des énormes rentrées d’eau par-dessus la barrière de corail. Tout se passe bien et Daphné nous positionne idéalement, comme à son habitude, c’est-à-dire légèrement sur le côté afin d’éviter le plus fort du mascaret. D’un coup, alors que je suis à l’avant et que je scrute les fonds à la recherche de dangers, je vois le bateau partir à 90 degrés sur tribord. Je reviens précipitamment à l’arrière et Daphné m’annonce qu’elle n’a plus de barre. Bizarre. Le temps d’y penser, on fait un tour sur nous même, bien aidés par la grand-voile. Il faut réagir vite car nous n’avons que quelques dizaines de mètres de chaque côté et le courant est maître en ces lieux. Je pense tout d’abord que ce sont les marmites qui donnent peu d’appui au safran. De retour dans l’axe, c’est clair, la barre ne fait plus rien. Mon premier réflexe est d’enclencher le pilote automatique. C’est ce qui nous évitera d’allonger la liste des épaves qui gisent déjà sur le récif de cet atoll invisible. La dernière a moins d’un an. Mon prochain challenge est d’arriver à diriger le bateau avec le pilote : Celui-ci ne réagissant que par impulsion de 1 ou 10 degrés. Il faut beaucoup exagérer les angles de cap et surtout anticiper. Quelques minutes plus tard, le bouillonnement se calme et nous sommes enfin à l’intérieur. Maintenant, il nous reste à zigzaguer au milieu des patates de corail qui sont, heureusement, rares et assez profondes pour la plupart. La dernière épreuve qui nous attend est d’arriver à mouiller sous pilote. Nous nous faufilons au milieu d’une dernière rangée de coraux avant d’atteindre une large bande de sable peu profonde qui longe le platier. Les conditions sont idéales pour mouiller et l’ancre accrochera de suite. Heureusement car avec le pilote qui est assujetti à un cap, nous ne pouvons garder le gouvernail en ligne droite, a fortiori en marche arrière.

Dès le bateau ancré, Daphné s’affaire à nettoyer le thon pendant que je change la rotule défectueuse sur la tringlerie de la barre. Il y a deux rotules sur le lien entre la barre et le secteur de barre. Celle qui a cassée est la moins accessible, cachée sous le plancher du cockpit. Raison pour laquelle je ne l’avais pas inspectée en détail à Rarotonga. Une fois encore, j’ai la pièce en stock et 25 minutes plus tard, cette panne qui aurait pu marquer la fin du voyage, est réparée. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à profiter de cet endroit magique où nous retrouvons plusieurs bateaux croisés à Rarotonga. Pour bien commencer notre séjour, nous nous régalons d’un délicieux sashimi de thon, on ne peut plus frais. Vue l’affluence des requins dans l’atoll, nous nous sommes bien gardés de jeter les restes du thon à l’arrière du bateau. Cependant, les quelques gouttes de sang contenues dans l’eau de lavage ont suffi à les attirer en nombre. Pendant tout notre séjour ici, nous verrons quasiment en permanence les ombres noires des squales sous le bateau.

Beveridge Reef (26 Juillet au 3 Août 2018)

Notre première nuit au mouillage fut très reposante, bien à l’abri derrière la barrière de corail. Ce matin, d’autres bateaux arrivent encore sur le mouillage. Nous ne sommes pas moins de 7 bateaux sur ce mouillage perdu au milieu du Pacifique, mais pas si désert que ça! Le vent est toujours présent, mais un peu faible. Je gonfle quand même mon grand kite à l’arrière du bateau car, après tout, je rêvais surtout de kiter ici (tout seul). Les petits requins sont toujours dans les parages lorsque je me mets à l’eau. On les sait inoffensifs, mais on connaît aussi leur curiosité! Après quelques passages à l’arrière des bateaux du mouillage pour la séance photo, je décide d’aller vers le récif. Même si je suis à moins de 200 mètres du platier, le courant est tellement fort (Et le vent faible) que je peine à m’y rendre. L’eau est cristalline et je m’offre de belles glissades au-dessus de magnifiques coraux multicolores. Superbe, il ne faut juste pas tomber! Comme le vent monte un peu et les requins s’éloignent, Daphné se décide à faire aussi une petite session. Pour la narguer, un petit requin vient tripoter du museau la barre du kite qui est dans l’eau! Elle s’offre une belle session de fin d’après-midi pour bien finir cette première journée.

Comme nous avons des victuailles fraiches, incluant une bonne quantité de thon, nous prenons le temps de souffler de nos précédentes navigations et de relaxer dans ce bel endroit. Comme on pouvait s’y attendre, les autres bateaux ne sont restés qu’une nuit ou deux. Rapidement, nous sommes vraiment seuls, au milieu de rien. Seuls les restes de 2 épaves dépassent sur l’horizon. En allant nous promener à pied sur le platier à la recherche de coquillages ou langoustes, nous avons pu voir les restes d’une vieille épave d’un gros bateau à moteur. Plus loin sur le récif gît une épave d’un gros bateau de pêche, victime d’une avarie de GPS il y a une quinzaine d’années. Nous voyons également, à pied et en snorkeling, de nombreux morceaux d’une épave d’un catamaran échoué l’an passé suite à une erreur de navigation. Toujours troublant de voir sous l’eau tous ces objets qui faisaient partie du quotidien du malheureux équipage. Outre les épaves, qui ne sont pas les plus gais des spectacles, nous profitons surtout des paysages sous-marins en snorkeling. On trouve une grande richesse d’espèces de poissons et le corail y est en très belle condition. Le plus beau se situe autour des Oa, ces sortes de rivières dans la barrière de corail où le courant est fort. On trouve aussi de nombreux oursins crayons que Daphné utilise dans ses créations. Ceux-ci sont rouges et en très grands nombre sur tout le récif. Malheureusement, ils perdent quelque peu leur couleur éclatante une fois sec. Il y a aussi énormément de bénitiers, plus gros que ceux que nous avons vus jusque-là. Cela semble logique si l’on sait que l’Ouest du Pacifique est connu pour ses bénitiers géants. En en péchant une douzaine, nous ferons deux beaux repas : Une clam chowder et des tagliatelles alla vongole. Le travail n’est pas temps de les ramasser (au tournevis), mais de les ouvrir, nettoyer, couper et ébouillanter pour pouvoir les cuisiner.

La Vidéo

  • Les eaux limpides de Beveridge Reef

Pendant ces belles journées calmes, nous reprenons notre rythme de mouillage, avec l’école et les bricolages le matin, puis snorkeling, ukulélé, guitare, jeux, cuisine. J’aurai aussi la chance d’avoir assez de vent pour refaire une autre session de kite, complètement seul cette fois-ci. Les filles travaillent bien, pressées d’en finir avec cette année scolaire qui a commencé tard et ne manque pas d’imagination pour s’occuper. Phoebé passe beaucoup de temps sur sa guitare et fait beaucoup de progrès. À son habitude, elle très organisée : Elle tape ses partitions sur l’ordinateur grâce aux tutoriaux qu’elle télécharge et devient assez bonne dans Word. Un bon exemple de ce que le temps libre qu’elles ont peut leur apporter : Elle apprend la guitare et l’informatique en s’amusant! Dans cette ambiance musicale, Éléa commence à apprendre le ukulélé et fabrique du mobilier en papier mâché pour son doudou, Monsieur Lapinou.

Même si nous bénéficions d’une météo très clémente ces jours-ci, je garde un œil sur la météo quasi-quotidiennement avec l’Iridium. Une fenêtre météo pour aller aux Tonga semble se dégager pour la mi- semaine. Il faut laisser passer une zone de calme avant de partir. Celle-ci ralentit, se décale et notre date de départ avec… Le jeudi, la météo des deux jours précédents se confirme et nous décidons de partir le lendemain, dès que le soleil sera assez haut pour naviguer en sécurité dans le lagon.

Les Photos

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Comments

  1. Eve et Christian says

    3 janvier 2019 at 10 h 24 min

    Ouah , chaud la panne de safran …..Bonne nouvelle année .

    Répondre
  2. Josiane et Mervyn Powell says

    6 janvier 2019 at 9 h 48 min

    Bon vent et nos meilleurs vœux pour l’année 2019. Que de rêves pour nous et un bonheur constant pour vous.

    Excellente continuation de voyage et grande joie de retrouvailles avec Catherine et Bertrand en Australie.
    Josiane et Mervyn

    Répondre

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