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Muros, première escale en Galice

24 septembre 2015 par Olivier 5

La Galice

Avant de continuer le journal de bord de nos escales espagnoles, voici tout d’abord une petite mise en situation géographique. La Galice se décompose en 2 côtes : Une côte orientée Est-Ouest sur le Sud du Golfe de Gascogne et une fois le Cap Finisterre passé, une côte orientée Nord-Sud sur la façade atlantique. C’est cette dernière que nous avons visitée. Les 2 portions littorales du territoire Galicien sont montagneuses et les villes, ports, plages et autres attraits touristiques sont situés le long des rias, qui sont des grandes vallées, certains diraient des fjords qui s’enfoncent de 20 à 30 kilomètres dans les terres. La côte nord de la Galice est donc appelée rias altas et celle du Sud que nous avons visitée rias bajas. Il y a 5 rias bajas et nous en avons parcouru 4 d’entre elles (voir la carte ci-dessus).

Si vous associez Espagne à Ibiza, vous serez surpris par ce qui suit. Certes, le soleil peut être généreux, mais l’eau est belle et bien celle de l’Atlantique, c’est-à-dire la Bretagne….en plus froid. Nous avons rarement vu la température de l’eau de mer dépasser 16 degrés ! C’est dommage car les plages sont magnifiques et très nombreuses. Le sable y est très blanc et fin, les plus grandes plages sont situées dans le bout des rias ou à leur entrée, là où la houle atlantique frappe le plus fort. Le long des rias, il y a de nombreuses plages de plusieurs kilomètres ou des petites criques de quelques dizaines de mètres. Le tout est jalonné de nombreuses roches et récifs. La cartographie et le balisage étant beaucoup moins complets que sur les côtes françaises, il faut être prudent dans la navigation et aborder les belles plages à marée basse afin de voir nettement les roches, souvent partiellement submergées à marée haute.

En outre, la plupart des rias sont encombrées de viveros ou bateas qui sont de grands viviers flottants où l’on élève moules, huîtres et autres coquillages. Leur nombre est impressionnant, certaines portions des rias sont complètement impraticables à la navigation tellement cette agriculture marine est intensive. En marge de cette culture, les flottes de pêche sont très nombreuses, beaucoup plus que le long des côtes françaises. Cela va de la petite barque de pêche aux énormes chalutiers, la mer étant la seule ressource de la région. Autant dire qu’il y a pas mal de trafic sur l’eau.
 

Pour finir avec les généralités sur la région, la météo. Nous avons connu 2 régimes :

Du beau temps sec, avec un grand ciel bleu associé à du vent de secteur Nord (donc jamais très chaud) lorsque l’Europe de l’Ouest est sous l’influence de l’anticyclone des Açores. Les nuits sont toujours très fraîches, voire froides, ce qui contraste beaucoup avec le jour.
Du temps gris, pluvieux, avec des épisodes de brouillard et de pluie lorsque des dépressions passent sur le Golfe de Gascogne ou la péninsule ibérique. Cependant, le temps change vite et il n’est pas rare de commencer la journée sous le brouillard et d’être sous un beau grand soleil 2 heures plus tard. En outre, le relief très découpé de la côte fait que le fond des rias peut être sous les nuages ou le brouillard alors que les îles à leur entrée sont sous le soleil.

 

Muros (du 3 au 6 Septembre 2015)

Nous sommes donc arrivés à Muros jeudi 3 Septembre en milieu d’après-midi, après notre traversée du Golfe de Gascogne, par une belle journée très venteuse. Nous n’irons pas à terre aujourd’hui. On préfère finir la journée avec la séance d’école de la journée, une bonne douche et un bon apéritif pour célébrer notre arrivée en Espagne. Le vent souffle très fort et en rafales, probablement à cause du relief qui l’accélère. Nous avons 2 ou 3 voisins, principalement des nordiques – suédois, norvégiens. Autant nous n’avons rencontré aucun voilier pendant la traversée du Golfe, il semble y avoir pas mal de plaisance sur cette côte Galicienne. Vendredi matin, il faut tout d’abord regonfler l’annexe, installer le moteur hors-bord, etc. Tout un projet! On se rend ainsi à Muros vers midi. Le port est clairement séparé en 2 : Une portion plaisance, plus récente et tout le reste du port est rempli de petits bateaux de pêche locaux. Les quais fermant tous à clé, on tourne un peu avant de décider de débarquer sur un long pan incliné utilisé par les petites barques de pêche. Dès notre arrivée à terre, on goûte à l’ambiance espagnole : Un imposant et bruyant marché est installé tout le long du port, beaucoup de monde dans la rue ou aux terrasses des cafés qui longent le port. On s’enfonce un petit peu dans la vieille ville qui est un dédale de ruelles, toutes un peu biscornues, souvent très étroites. Muros n’est qu’une petite bourgade et on en aura vite fait le tour. Cependant, on note qu’il y a encore ici beaucoup de petits commerces comme c’était le cas en France il y a encore une vingtaine d’années : Il y a plusieurs merceries, quincailleries, drogueries ou encore un petit magasin d’électroménager avec un ou 2 modèles de chaque type d’équipement. Notre promenade nous ramène vers le port, sur la place principale, celle de la mairie. Cette place centrale est étonnamment grande pour la taille du village. Nos escales suivantes nous montreront que c’est souvent comme ça ici. Beaucoup de monde s’y retrouvent, assis sur les murets qui la bordent. Nous repassons à travers le marché afin de faire quelques courses de produits frais. Nos quelques mots d’Espagnol nous permettent d’acheter pain, chorizo, fruits et légumes, le tout à un prix modique. La différence avec la France est marquante, au moins moitié moins cher. Il faut dire que le niveau de vie en Galice doit être loin de celui de la France. Nous passons par l’office du tourisme situé sur le bord du port avant de rejoindre notre annexe. Nous y prenons les horaires de bus pour se rendre à Saint Jacques de Compostelle, située environ à 1h30 d’ici. Nous programmons cette visite pour demain.

De retour à bord, après le lunch, c’est l’heure de la séance quotidienne d’école. Ça durera une bonne partie de l’après-midi. À ce niveau, nous devons encore, tous, prendre notre rythme. Il va falloir, pour certains, s’armer de patience et réduire son niveau d’exigence, et pour d’autres adopter l’attitude et la concentration nécessaire à l’apprentissage de cette langue complexe qu’est le Français ! Daphné s’occupe d’Éléa pour les maths et le français et nous nous partageons les cours de Phoebé : Moi, le Français et Daphné les maths. Pendant que l’école se poursuit avec les évaluations de début d’année, j’installe finalement notre nouveau projecteur à LED sous l’arche arrière du bateau : C’est un projet en suspens depuis le mois de Mai. Finalement, c’est fait : Nous avons une lampe à LED professionnelle de pêcheur super puissante et économique et conservons le socle de l’ancienne qui permet d’éclairer dans toutes les directions. Même de nuit, les poissons n’ont qu’à bien se tenir (le jour où ils se décideront à mordre, évidemment….). Avec tout ça, nous retournons en ville assez tard, après 19h. Assez tard pour des petites filles, mais encore un peu tôt pour les horaires espagnols ! Nous flânons donc encore un peu en ville avant de trouver un endroit où nous pourrons déguster ces tapas tant attendus par tous. Nous découvrons ainsi un peu plus la ville, grâce aux indications données ce matin à l’Office du tourisme : Toutes les maisons qui longent le bord de mer sont très anciennes, la base de la plupart datant du XIIième ou XIVième siècle. L’architecture classique de ces bâtiments de 3 étages est une base faite d’arches abritant bien les piétons du vent froid et humide qui souffle ici. Les étages supérieurs sont de grandes vérandas qui permettent de profiter du soleil généreux, tout en se protégeant du vent froid. C’est un compromis que nous commençons à comprendre, gelés et humides dès que le soleil décline. Nous nous réfugions donc dans une pulperia sur le bord de mer. Comme son nom l’indique, on y sert entre autres une des spécialités du coin est la pieuvre. On la sert en tapas ou plat principal, souvent grillée et assaisonnée d’une bonne sauce à l’ail. Les petites filles aiment moyennement, mais Daphné et moi nous régalons. Par contre, tout le monde apprécie les tapas de langoustines et autres tortillas espagnoles (omelettes). La curiosité des filles est un peu satisfaite : Elles ont goûté leurs premiers tapas ! Comme tout plaisir se mérite souvent chèrement en bateau, il faut maintenant revenir à bord, dans la nuit froide, en traversant toute la baie pour rejoindre notre mouillage. Avec le vent qui souffle encore à plus de 50 km/h, on arrivera pas mal mouillés et gelés….Une bonne tisane chaude en guise de chauffage et au lit !

Demain, c’est samedi, pas d’école et nous partons en excursion à Saint Jacques de Compostelle. Il faudra donc se lever assez tôt et affronter à nouveau les petites vagues de la baie sur notre annexe pour se rendre au départ de l’autocar.

Les Photos

 

Saint-Jacques de Compostelle

Quand on en a le courage, comme c’est agréable de se réveiller tôt et profiter de la lumière douce du matin ! Nous sommes chanceux, le vent est très faible ce matin et nous ne commencerons pas notre journée par une douche d’embruns. L’arrêt d’autocar est situé sur le bord du port. Le trajet dure environ 1h45. On commence par contourner par le fond toute la ria de Muros. C’est très joli et on peut ainsi un peu plus découvrir la région. Partout dans les villages, il y a près des maisons des sortes de constructions en pierre, à clairevoie, surmontée d’une croix. On se demande bien ce que c’est. On pense à des poulaillers car, depuis notre arrivée en Espagne, nous sommes réveillés par le coq tous les matins ! Nous faisons un court arrêt dans une gare routière à mi-parcours. J’en profite pour aller prendre un café dans le bar de la gare avec Phoebé. Comme pour l’apéritif avec lequel on sert des tapas, on me sert le café avec une petite pâtisserie. Gentiment, la dame en offre aussi une à Phoebé. Comme je pourrai le constater à nouveau dans les prochains jours, le café est excellent en Galice. Nous arrivons à Saint-Jacques de Compostelle en fin de matinée. La ville est très escarpée et, en une quinzaine de minutes de marche à pied, nous rejoignons le centre-ville historique. Plus nous approchons, plus le nombre de pèlerins / randonneurs grossit. Tous portent la traditionnelle coquille Saint-Jacques accrochée à leur sac à dos. La vieille ville est organisée autour de la basilique de Saint-Jacques, grandiose, énorme, qui trône au sommet de la colline. Dire qu’avant la découverte des restes de Saint-Jacques, c’était une vaste forêt ici ! Difficile à croire. La vieille ville est très développée et témoigne d’un riche passé. Il faut dire que les pèlerins affluent ici depuis plus de 8 siècles de toutes les directions, Nord, Sud, Est. La ville a donc toujours été un lieu de rencontre et de mélange des cultures. Nous commençons notre visite en faisant le tour de la basilique par l’extérieur. C’est tellement gros qu’elle n’a pas l’air d’un seul bâtiment. Le parvis principal est plein de pèlerins qui se photographient en groupe, arrivés au terme de leur chemin. La foule est assez hétéroclite et semble plus formée de randonneurs, de jeunes plutôt fêtards, ou de sportifs – à pied ou à vélo – que de croyants en quête de spiritualité! Nous pique-niquons dans un petit parc situé à proximité de la basilique. Ce petit îlot de verdure, jouxté de terrasses de café et restaurants est très agréable. Nous commençons ensuite notre visite de la basilique, audioguide à l’oreille ! La nef principale est marquée en son centre par un immense dôme auquel est suspendu un complexe système de treuil soutenant l’immense encensoir qui s’agite au-dessus de la foule des pèlerins lorsque les messes pour les pèlerins sont célébrées. Il semble que cette épaisse fumée d’encens servait à l’origine à atténuer les odeurs de cette foule venant de loin et en manque de douche….Dans le temps, de nombreux pèlerins couchaient dans la basilique, en attendant de pouvoir toucher la statue de Saint-Jacques. Celle-ci est située au centre de la nef, dans une débauche de dorures baroques. On en a plein les yeux ! Autour de la structure centrale de la basilique s’articulent de nombreuses chapelles, toutes aussi belles les unes que les autres. Certaines, complètement recouvertes de marbre, dégage une impression de richesse exagérée, alors que la chapelle des pèlerins marque l’œil par son extrême simplicité et dénuement. Toutes offrent une lumière naturelle magnifique, éclairant parfaitement leur autel. Comme le flash est évidemment interdit, j’ai beaucoup de plaisir à les photographier en lumière naturelle.

Nous entamons la visite de la vieille ville après celle de la basilique. Ce fut un peu long pour la petite Éléa, mais elle nous posera ensuite de nombreuses questions sur les églises, Jésus et pourquoi il a une si grande maison (et qu’il en a autant !). Pour Phoebé, la visite de lieux historiques est aussi un bon prétexte d’apprentissage de l’histoire. Ça rend la chose plus attractive que l’apprentissage par cœur des dates dans les manuels…. La ville vaut tout autant le coup que la basilique. L’architecture est faite pour profiter de l’extérieur sans se faire assommer par le soleil : On y retrouve des arches le long des plus grosses rues alors que les ruelles étroites cachent de charmantes terrasses de restaurants ou cafés. Il n’y a pas à dire, les Espagnols savent profiter des bonnes choses de la vie et prendre leur temps : En plein après-midi, ils sont nombreux à déguster, en groupe ou en couple, des tapas ou un bon repas, accompagné d’un bon verre de vin. Ça donne tellement envie que nous nous offrons un traditionnel goûter espagnol : Des churros avec du chocolat chaud : Le chocolat chaud espagnol est très riche et épais. C’est quasiment une sauce au chocolat. Un délice, mais c’est vraiment cochon ! Nous continuons ainsi à déambuler dans la ville jusqu’à la fin de l’après-midi, avant de rejoindre la gare routière pour reprendre l’autocar vers 18h30. Au fur et à mesure de notre visite, la ville s’anime : En Espagne, tout est complètement fermé entre midi et quinze heures. Vers quinze heures, les terrasses s’animent pour se déserter vers 18 ou 19 heures. L’activité reprend vers 21 heures, heure de l’apéro. Nous repartons enchantés et fatigués de cette belle ville, aussi intéressante sur le plan historique que pour se délecter de cette belle atmosphère espagnole qui donne tellement envie de prendre le temps de vivre…

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Comments

  1. Laurence BONNET says

    24 septembre 2015 at 8 h 21 min

    génial!! nous adorons votre façon de raconter les choses, le vécu, c’est vraiment une grande aventure!! Bravo à tous les 4 et bonne continuation dans ce magnifique périple autour du monde. Nous vous attendrons en Guadeloupe pour votre arrivée!

    Répondre
    • Daphné says

      29 septembre 2015 at 11 h 49 min

      Oui! On espère bien vous y voir!

      Répondre
  2. Catherine vauthier says

    25 septembre 2015 at 12 h 47 min

    Toujours passionnant . Cours d’histoire et de géographie en même temps, à vous lire on va tous devenir très savants
    XXX

    Répondre
  3. GUIDOIN Jean-François says

    28 septembre 2015 at 14 h 37 min

    Bonsoir Olivier, bonsoir les équipières,

    Je suis très heureux de lire vos aventures en Galice, les photos sont superbes, je partage avec vous ces escales. J’espère que vos navigations, la vie à bord, vos escales vos rencontres…. tout correspond à vos attentes et à la construction de cette belle aventure, qui ne fait que commencer. Continuez, continuez, amitiés.
    Jean-François

    Répondre
    • Olivier says

      29 septembre 2015 at 11 h 40 min

      Merci Jean-François. Jusqu’à maintenant tout va bien, il faut juste que nous trouvions un peu mieux notre rythme… Nous écopons un peu du retard du début de parcours et allons devoir faire des choix prochainement….

      Répondre

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