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Guadeloupe, côte sous le vent (du 23 au 31 Janvier 2016)

24 février 2016 par Olivier 1

 

Anse à la Barque (du 23 au 26 Janvier 2016)

Nous quittons les Saintes en tout début d’après-midi, histoire de garder le rythme d’école le matin. De toute façon, c’est une courte navigation de 19 miles nautiques que nous couvrons rapidement en 3 heures et demie. Le vent est assez soutenu lorsque nous quittons les Saintes et ne cesse de se renforcer à l’approche de la pointe Sud de la Basse-Terre (la Pointe du Vieux Fort). En effet, les alizés de l’Est – Sud-Est sont canalisés le long du relief de la Basse-Terre qui crée un effet venturi important. Nous avons entre 25 et 30 nœuds venant du ¾ arrière jusqu’à la ville de Basse-Terre. Ensuite, le venet décroît progressivement plus nous remontons le long de la côte sous le vent. La navigation le long de cette côte est rarement calme et régulière. En effet, les alizés ne l’atteignent pas vraiment à cause du relief de l’île et les grains y sont fréquents car les nuages s’accumulent sur les montagnes de la Basse-Terre. D’ailleurs, le nom de celle-ci ne vient pas de son relief (qui est, au contraire, haut), mais du fait qu’elle se situe en bas du vent ou sous le vent. Le long de cette côte, Il n’est pas rare de voir arriver en sens contraire un voilier qui avance sous la même allure. Il faut alors s’attendre à ce que le vent change brutalement de direction en l’espace de quelques minutes. Nous atteignons l’Anse à la Barque en milieu d’après-midi. Le fond de l’anse étant encombré de petites barques de pèche, il faut mouiller dans une zone assez profonde, au moins 10 mètres et garder beaucoup d’espace avec les voisins car les rafales de vent et les changements de direction du vent entre le jour et la nuit font tourner sans cesse les bateaux à 360 degrés (et pas tous en m6eme temps !). Nous restons donc assez à l’extérieur et mouillons à proximité d’une belle jonque nommé Fangorn que nous avions aperçue au port de Graciosa, aux Canaries. Alors qu’avec Daphné nous nous affairons à réparer notre annexe pendant 2 jours, les filles qui ont aperçu des enfants à bord de la jonque et les ont entendus parler Français bien qu’ils battent pavillon hollandais ne tardent pas à se faire de nouveaux amis. Notre réparation d’annexe est une urgence : Le fond se décollait déjà mais sous le poids du sable embarqué dans son fond sans que nous nous en rendions compte, le fond s’est quasiment complètement arraché pendant notre dernière navigation. Par chance, nous n’avons rien perdu de son contenu. Nous voilà partis à gratter la vieille colle, poncer et nettoyer au solvant afin de la recoller. Le temps de faire la réparation et de laisser le temps à la colle de bien polymériser, nous voilà privés d’annexe pour 2 à 3 jours. Le pire, c’est qu’après 24 heures de séchage, un grain violent en fin de nuit l’a envolée du pont ! Par chance, je l’ai vue passer au-dessus du panneau de pont de notre cabine. J’ai battu le record de vitesse couchette- cockpit (je détenais déjà le précédent record !) et j’ai réussi à la récupérer sur la jupe. Compte tenu de ces réparations, notre activité principale pendant cette escale sera la natation. Nous nagerons 2 fois avec Daphné jusqu’au fond de la baie, situé à environ 400 mètres, alors que les enfants rejoindront leurs amis à la nage et utiliseront ensuite le kayak gonflable qu’ils gardent à bord de leur jonque. Nous faisons à notre tour connaissance des parents. Ils ont construit leur jonque eux-mêmes, sans expérience marine ni de charpenterie. Ça leur a pris une bonne dizaine d’années, le but ultime du projet étant de traverser l’Atlantique avec. Maintenant qu’ils sont arrivés de l’autre côté de l’océan, les voilà en prise avec une question d’importance : On fait quoi maintenant. Nous les trouvons donc hésitants entre s’établir en Guadeloupe, ou en Dominique ou encore essayer d’émigrer vers le Québec qui fait rêver leur fille. Cette situation est typique des constructeurs amateurs pour qui la construction du bateau est un projet d’une telle importance que nombreux sont ceux qui n’ont jamais planifié la suite, c’est à dire quoi faire avec le bateau ! En tout cas, nous passons 3 belles journées pendant lesquelles nous sentons un nouveau rythme s’établir. Nous prenons notre temps, avons de nouvelles activités (Apprendre l’espagnol pour Daphné, la guitare pour Olivier, par exemple) et n’avons pu de planning serré à respecter. Nous avons alors plus de temps pour jouer avec les enfants (lorsqu’ils ne sont pas trop occupés avec leurs amis !) et faisons une belle exploration de la côte en snorkeling avec elles. Elles adorent ça et se débrouillent super bien. Depuis notre arrivée à l’Anse à la Barque, Éléa est aussi capable de sauter du bateau, sans même se boucher le nez. Un vrai poisson !

Îlets Pigeon, réserve de Malendure (du 26 au 29 Janvier 2016)

Mardi après-midi, le 26 Janvier, nous nous décidons à quitter ce mouillage pour nous rendre à proximité des îlets Pigeon, situés dans la réserve Cousteau de Malendure. C’est ici que nous sommes venus il y a trois semaines avec le reste de la famille faire de la plongée sous-marine. Cette fois-ci, nous voulons venir profiter de l’endroit pour en explorer les abords en snorkeling. Nous faisons le trajet au moteur, faute de vent, et en profitons pour fabriquer de l’eau avec le dessalinisateur. Le mouillage est très populaire mais assez grand pour accommoder plusieurs dizaines de bateaux. Nous remarquons la présence de nombreux bateaux canadiens. Nous en avions déjà rencontrés plusieurs aux Saintes mais nous sommes étonnés d’en voir en si grand nombre. Nous repérons, entre autres, un bateau canadien sur lequel il y a deux enfants. Il part malheureusement peu de temps après notre arrivée donc nous n’aurons le temps de faire la connaissance de son équipage. Par contre, il semble se diriger vers le Nord, nous devrions donc les retrouver plus loin. Outre une sortie à terre pour cause de ravitaillement, nous occupons notre temps entre école, maintenance et réparations, natation, snorkeling et guitare pour certains, espagnol ou Lego pour d’autres. Notre ravitaillement est une expédition assez longue car le premier village est situé à 2 ou 3 kilomètres. Le retour sous le soleil de midi, les bras chargés de sac est assez fatigant. Heureusement que Phoebé est capable de porter un sac à dos assez chargé. Notre première sortie en snorkeling ne nous emmène pas plus loin que le mouillage où Korrigan est installé. En effet, le fond est tapissé d’herbes à tortues et celles-ci y sont présentes en grand nombre. Non seulement, nous en voyons beaucoup, mais la taille de la plupart est impressionnante. Le lendemain, en nageant vers la plage, j’en verrai presqu’une dizaine sur 300 ou 400 mètres. Vu le nombre de tortues que nous voyons ici (et ailleurs), nous nous demandons encore avec Daphné comment cela nous pris autant de temps avant de pouvoir en observer : En effet, ça nous a pris des années avant d’en voir en plongée sous-marine ! Les îlets qui sont au cœur de la réserve étant un peu loin pour notre annexe en piteux état, nous ne pourrons y retourner. En outre, le mouillage est assez rouleur, voire même inconfortable. Aussi, nous décidons de ne pas nous éterniser dans le secteur et partons le vendredi vers Deshaies.

Deshaies (du 29 Janvier au 1er Février 2016)

Comme d’habitude, nous quittons notre mouillage en début d’après-midi et nous dirigeons à la voile vers Deshaies, distante de seulement 9 miles nautiques. Cette courte distante sera suffisante pour qu’il nous arrive encore une tuile : Un grain assez violent se présente et, sous une rafale à 30 nœuds environ, le bateau gîte violemment et mon ordinateur traverse dans les airs le bateau pour s’écraser sur le mur d’en face. Verdict : L’écran est mort. Je suis dépité car il m’est fort utile pour le blog et les photos et je viens d’acheter une batterie neuve. Heureusement, il reste celui de Daphné sur lequel je vais devoir transférer toutes mes affaires et logiciels. Une fois encore, comme aux Saintes, c’est dans une petite navigation insignifiante pour laquelle nous ne prenons pas toutes les précautions habituelles (comme ranger l’ordinateur dans un placard fermé…ou enlever ses lunettes pour remonter l’ancre !) que les mésaventures arrivent. Deshaies est un petit village tranquille que nous connaissions déjà pour y être venus en voiture pour profiter de l’immense plage de Grande Anse située à quelques kilomètres. Nous ignorions son succès envers les plaisanciers. En effet, à notre arrivée, nous ne comptons pas moins de 70 bateaux en transit, dont, encore, une dizaine de bateaux canadiens, autant d’Américains et d’Anglais, les autres étant principalement Français. Nous retrouvons plusieurs bateaux aperçus dans les jours précédents à Malendure. Nous nous rendons rapidement à terre pour profiter de la fin de journée. Tout est organisé pour les plaisanciers, avec un beau quai pour les annexes, de nombreux bars et restaurants en front de mer avec un excellent réseau wifi. L’endroit est plein de charme mais les prix pratiqués dans les restaurants visent plus une clientèle de retraités aisés qu’une famille en voyage à long terme…. De retour au bateau, les filles repèrent pendant l’apéritif une annexe avec 2 enfants à bord qui vient à proximité. Espérant se faire de nouveaux amis, les filles se manifestent et l’annexe vient vers nous. À bord, Lydie n’est pas une plaisancière mais une infirmière de Deshaies qui a temporairement changé d’activité et offre de multiples services aux plaisanciers: Approvisionnement en fruits et légumes, livraison de croissants et pain le matin, approvisionnement en pièces de bateaux qu’elle va chercher à Jarry et livre à bord. L’idée est brillante dans ce mouillage qui est assez isolé du reste de la Guadeloupe mais est un point de passage quasi obligé pour les plaisanciers qui parcourent les Antilles et passent par la Guadeloupe. Elle nous informe que ce soir est soir de Carnaval à Deshaies : C’est une des dernières grandes répétitions avant le grand jour et de nombreux groupes seront présents. Nous retournons donc à terre vers 21 heures, heure à laquelle les groupes doivent commencer à défiler. En réalité, ce sont plutôt les autocars transportant les diverses troupes qui affluent encore des 4 coins de la Guadeloupe. Le défilé ne démarrera que 1h30 plus tard. Les filles commencent à être assez fatiguées. Nous aurons quand même l’occasion de voir défiler plusieurs groupes, d’abord dans une rue secondaire puis dans la rue principale du village où les groupes s’arrêtent un moment sur un tapis rouge pour démontrer leurs habiletés. Le spectacle est riche en couleurs et les danseurs ont une énergie hallucinante, galvanisés par les cuivres et les percussions assourdissantes qui les suivent. Comme le veut la tradition, certains groupes sont précédés par des fouetteurs qui frappent de toutes leurs forces le bitume avec d’immenses fouets.

Le lendemain, de nombreux bateaux étant partis, nous nous rapprochons un peu du rivage et (subtilement) de plusieurs bateaux canadiens identifiés comme étant des bateaux avec enfants. Les filles partent à la nage vers le plus proche afin de se faire connaître. Les 2 équipages sont anglophones, de Toronto. Les enfants jouent la matinée avec les 3 enfants qui sont à bord de ces 2 bateaux. L’après-midi, nous partons nous promener pour découvrir un endroit que Catherine nous a conseillé d’aller visiter : Il s’agit d’un petit complexe touristique nommé Tendacayou : On y trouve plusieurs petites maisons à louer, un magnifique restaurant avec vue panoramique et un spa. L’ensemble est dans un style que l’on pourrait qualifier « d’hippie-chic », niché dans les arbres, décoré d’une infinité d’objets hétéroclites glanés au fil des années. Seule déception, le restaurant et bar où nous souhaitions boire un verre au coucher du soleil n’est pas encore ouvert. Pourtant on en rêvait après une marche de plusieurs kilomètres, le tout en montée. Heureusement, une gentille dame qui quittait le spa nous redescend vers Deshaies en voiture. Nous allons nous récompenser en allant siroter un verre sur une des belles terrasses qui surplombent la mer d’où nous nous pouvons profiter du coucher de soleil. Dimanche, Nous retrouvons les 2 équipages rencontrés la veille pour aller passer l’après-midi à la plage de Grande Anse, située juste de l’autre côté de la falaise au Nord du village de Deshaies. Cette immense plage au sable orange dont le fond descend très rapidement est réputée pour ses vagues. Les 5 enfants s’amusent comme des fous avec leurs bodyboards pendant que les parents socialisent. Comme souvent, la journée se finit à bord d’un des bateaux avec un apéritif qui s’éternise au-delà de l’heure du souper, lorsque le rhum vient à manquer. Nous faisons plus amplement leur connaissance pendant que nous leur faisons découvrir nos rhums arrangés (inconnus de ces équipages anglophones). Un des 2 bateaux, Taïa, part vers Antigua comme nous dans les prochains jours. À son bord, Ernesto et Natalia ont 2 enfants, Matias, 7 ans et Camilla, 10 ans. Ce sont des Argentins vivant dans la région de Toronto, qui ont immigré au Canada à peu près comme nous. Très vite, une belle chimie se crée entre les équipages et quelque chose nous dit que nous passerons les prochaines semaines ensemble à Antigua et Barbuda. En outre, Ernesto souhaite apprendre le kite et veut que nous l’initiions. Nous rejoignons notre bord un peu tard pour une veille de navigation : Les formalités de sortie de la Guadeloupe étant faites, nous partons demain matin pour English Harbour, port d’entrée de l’île d’Antigua en compagnie de Taïa.

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Comments

  1. Eve et Christian says

    25 février 2016 at 0 h 19 min

    C’est chouette de faire de si belles rencontres. Le récit de vos aventures est palpitant et nous remarquons que les filles en profitent au maximum.Bravo et bon vent biz. Eve et Cristian.

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