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Saint-Martin (du 1er au 20 Mars 2016)

3 avril 2016 par Olivier 1

Baie de Marigot (du 1er au 7 Mars)

Mardi 1er Mars, nous partons dès le matin pour Saint-Martin. 26 Miles nautiques nous séparent du mouillage de la baie de Marigot, où nous devons retrouver Taïa. Avec 15 à 20 nœuds d’alizés au portant, la navigation est rapide pour se rendre jusqu’à la pointe qui garde l’immense baie de Marigot. En approchant de Saint-Martin, nous longeons la baie de Philipsburg, ville principale côté hollandais, qui ressemble à un immense stationnement pour paquebots de croisière. Nous croisons aussi une course à laquelle ne semble participer que d’immenses catamarans ou des monocoques de course très affutés. Pour compléter ce décor qui semble donner le ton à l’ambiance qui nous attend à Saint-Martin, nous longeons le deuxième plus gros yacht privé au monde (Eclipse, 190 mètres, plusieurs piscines, un sous-marin, système de défense anti-missiles!!). Lorsque nous contournons la pointe pour rentrer dans la baie de Marigot, le vent se renforce et nous devons tirer des bords au près pour nous rendre au fond de la baie. Je pense avoir trouvé de meilleurs réglages pour cette allure que Korrigan affectionne peu et notre cap et vitesse sont bien meilleurs. Plusieurs centaines de bateaux sont au mouillage devant Marigot. Nous slalomons au milieu de ceux-ci pour aller nous placer proche de la côte et de l’entrée de la marina de Fort Saint-Louis, à proximité de Taïa.

Alors que la priorité des filles est de retrouver au plus vite leurs amis Camila et Matias, la mienne devient de régler le problème de jeu que nous avons sur le safran et sur la rotule du pilote automatique. En effet, Saint-Martin est devenu la capitale du nautisme dans les Caraïbes et on y trouve des magasins d’accastillage grands comme des supermarchés, de nombreux chantiers navals et tout ce qui va avec. Nous profiterons donc aussi de cette escale pour acheter tout ce dont nous avons besoin pour le bateau. L’ensemble de cette activité est concentrée autour de l’immense lagune moitié française, moitié hollandaise. Ernesto, de Taïa, qui connaît déjà l’endroit pour y être déjà venu l’an passé me fait découvrir les lieux. Premier constat, il faut une bonne annexe car les distances sont énormes, en particulier pour aller dans les magasins hollandais. Deuxième constat, la réputation de Saint-Martin fait que tous les professionnels compétents sont surchargés et par conséquent peu disponibles, en particulier pour les petits projets de nos petits bateaux.

Le lendemain de notre arrivée, nous allons à Maho Beach en groupe, avec les équipages de Taïa et Lagom, en nous tassant à 12 dans une mini van-taxi. Maho Beach est une petite plage situé côté hollandais, dans le bout de la piste d’atterrissage de l’aéroport international. Cette plage, bondée de monde, est un véritable cirque. À chaque avion qui approche, tout le monde se rue dans l’axe de sa trajectoire, smartphone ou « selfie stick » à la main pour se prendre en photo avec l’avion juste au-dessus de sa tête. Il faut dire que les avions ne passent qu’à quelques mètres au-dessus de la plage. Le deuxième jeu (entre 2 bières…) est d’aller se placer juste en arrière de l’avion lorsque celui-ci est en bout de piste prêt à décoller. Le souffle des réacteurs balaie alors tout ce qui est sur son passage jusqu’à une dizaine de mètres dans la mer. Évidemment, chaque décollage envole chapeaux, serviettes, sac à dos et parfois même leurs propriétaires qui ressortent de l’eau dépités, avec un smartphone foutu à la main. Bizarre, ça n’est pas du tout prévisible!! Pour notre part, nous allons manger d’excellents burgers au Sunset café, véritable institution sur cette plage depuis une vingtaine d’années. Peut-être avons-nous trop négocié le tarif avec le taxi à l’aller car il ne reviendra jamais nous chercher. Nous trouvons alors un minibus qui doit, normalement, aller vers Philipsburg. Cependant, alléché par le prix d’une course avec 12 clients, il met dehors les passagers locaux et nous conduit à Marigot. Bizarre et un peu gênant….Le retour nous prend une éternité car, comme sur la majorité des îles, le nombre de voitures est démesuré, et le trafic est effroyable.

Les jours suivants sont occupés à travailler sur le bateau, alors que les filles passent leurs journées avec leurs amis, une fois l’école finie. Daphné finit l’adaptation de la housse de l’annexe et le nouveau système d’amarrage lorsque celle-ci est remontée. Quant à moi, je chercher de l’aide pour mon problème de safran. Après avoir pris quelques conseils et une tentative infructueuse d’extraire la bague qui semble fautive, nous devons nous résoudre à sortir le bateau de l’eau pour pouvoir sortir le safran (par le bas, lorsque le bateau est suspendu dans les airs) et investiguer correctement le problème. J’ai, entre temps, trouvé un chantier où le personnel semble compétent et en mesure de me donner un coup de main, ainsi qu’un tourneur qui pourrait me fabriquer la pièce défectueuse. Nous sortirons donc le bateau de l’eau mardi prochain.

J’ouvre ici une parenthèse pour tenter d’expliquer la réalité à laquelle nous faisons face dans notre nouveau mode de vie lorsque des problèmes techniques importants surviennent. En effet, nous autres, plaisanciers – bricoleurs – touche-à-tout, devons assumer l’entière responsabilité des décisions ou réparations que nous faisons, bien souvent à la frontière ou en dehors de notre champ de compétence. Il n’existe en effet aucune solution magique du style « appeler le spécialiste qui connaît exactement ce problème sur ce type de bateau et à qui on peut faire 100% confiance ». Certes, certains plaisanciers fortunés tentent de procéder ainsi, mais la seule garantie est l’hémorragie de portefeuille. Certains me répondront « de quoi te plains-tu, c’est ça l’aventure et vous l’avez choisi. » Ceci est tout à fait vrai et je ne me plains pas de ma situation, mais je fais le constat que, malgré l’eau turquoise et les palmiers qui nous entourent et que nombreux envient au milieu de l’hiver, nous faisons face à des responsabilités plus importantes que celles que nous avions dans notre vie de terrien. En effet, s’assurer d’avoir un bateau en mesure d’emmener sa famille à travers le plus grand océan est une vraie responsabilité – la plus grande qui m’ait jamais été confiée. Pour y faire face, on doit bien souvent compter uniquement sur soi et sa débrouillardise, d’où le stress que cela peut engendrer lorsque l’on doute d’arriver à s’en sortir seul.

Heureusement, l’intense vie sociale qui va avec la vie de bateau permet d’évacuer le stress et d’avoir du plaisir: Nous retrouvons à Saint-Martin l’ancien patron de Daphné qui y a loué une magnifique villa pour les vacances d’hiver. Nous irons y passer une soirée en compagnie de sa famille. Les filles s’amuseront comme des folles dans la superbe piscine à débordement qui surplombe la baie de Cul-de-Sac. Pendant le weekend end, nous irons aussi faire un feu de camp et un barbecue avec nos amis de bateau sur la plage d’un complexe hôtelier abandonné suite au cyclone Luis. C’est une expérience très spéciale que de visiter ces lieux fantômes, jadis luxueux. Les enfants adorent !

Chantier Polypat, lagon de Marigot (du 8 au 13 Mars)

Finalement, mardi 8 Mars au matin, nous sortons le bateau de l’eau au chantier Polypat, situé juste après le pont levant qui permet d’entrer dans le lagon côté français. Pendant que le bateau est encore tenu par la grue, nous démontons le safran (il faut lever le bateau assez haut pour extraire la tige de safran). Une fois l’opération terminée, le personnel du chantier pose et cale le bateau. Ils sont à la fois très compétents et arrangeants. Alain, le responsable a énormément d’expérience et ses conseils me conforteront beaucoup dans mes décisions. Je conseillerai ce chantier à quiconque qui devrait mettre à sec à Saint-Martin. Après une bonne demi-heure d’acharnement, nous parvenons à extraire la bague que nous pensons être en cause. Malheureusement, après examen de la bague et de la mèche (axe) de safran avec le tourneur qui devait me fabriquer la pièce, nous constatons que la bague est parfaite. C’est l’axe du safran qui est un peu usé sous certains angles et donc ovalisé. Il n’y a donc rien à faire pour résoudre le problème. Cependant, cela ne cause aucun risque pour la navigation car la mèche de safran est une tige de métal pleine de 8 cm de diamètre. Avec à peine un millimètre d’usure en 15 ans, nous devrions être corrects pour un certain temps! Une fois ce constat fait, nous souhaitons rentabiliser cette coûteuse sortie de l’eau et nous attelons à divers projets: Protéger notre hélice contre les coquillages et algues, marquer la chaîne de l’ancre, décorer le moteur hors-bord pour le rendre reconnaissable (et moins volable!), fabriquer des étagères pour ranger les jeux des filles, refaire la peinture antifouling ou encore régler un problème de jeu latéral sur la partie mobile de notre safran (celui-ci se replie pour pouvoir échouer le bateau). Là encore, je pensais trouver sans souci le bon matériau pour fabriquer de nouvelles cales. Il n’en fut rien, je dus me débrouiller avec des matériaux qui traînaient ici et là sur le chantier pour augmenter l’épaisseur des cales existantes. C’est ainsi que je passai le lendemain, jour de mes 40 ans à poncer la coque du bateau et à la repeindre avec Daphné. Ce n’est pas ainsi que j’imaginais mon anniversaire, mais je fus quand même gâté par les filles et Daphné qui m’avaient préparé de beaux cadeaux, sans compter les bons pancakes que Phoebé m’a préparé le matin. Le soir, nous sommes allés fêter avec nos amis de Taïa dans un restaurant côté hollandais.

Pendant que nous continuons nos travaux avant la mise à l’eau prévue le vendredi, nous reprenons la vie de chantier que nous avions connu avant de partir et sympathisons avec Bernard, arrivé à Saint-Martin sur son bateau il y a 20 ans et qui le remet à neuf pour continuer à voyager, ou encore avec le jeune équipage de Tethys, déjà croisés aux Canaries. Nous nous lions rapidement d’amitié avec Thomas, Sophie et Maël, tous les 3 toulousains et trentenaires. Ils partent bientôt vers Panama puis le Pacifique ou nous devrions les rejoindre l’an prochain. Avec eux se succèdent apéritifs et barbecues sur le bateau. Sophie, qui est kinésithérapeute (physiothérapeute pour les Québécois), nous soignera gentiment quelques bobos musculaires que Daphné et moi traînons depuis quelque temps. Finalement, le vendredi matin, nous sommes prêts à retourner à l’eau. Il faut cependant auparavant remettre le safran en place. Comme à l’aller, la grue monte le bateau dans les airs pour que nous puissions engager l’axe du safran. Celui-ci pèse un poids fou et nous ne serons pas trop de 4 personnes pour le soulever, guider et remettre en place. Avec Daphné, nous finissons ensuite la réinstallation en remettant en place le système hydraulique qui permet de remonter le safran, refermons le tout et prions pour que tout fonctionne! Malgré les 25 nœuds de vent qui soufflent encore ce matin, la grue remet Korrigan à l’eau sans encombre.

Nous resterons au quai du chantier jusqu’au dimanche après-midi afin d’attendre que le vent et la houle se calment et en profitons pour aller le samedi matin aux puces nautiques qui se tiennent sur le chantier « Time Out » situé juste en face: Une fois par mois, une brocante nautique a lieu et nous espérons y vendre notre ancienne annexe. Malheureusement, elle ne trouvera pas preneur. Je finirai par la vendre une bouchée de pain à un réparateur d’annexe et de moteurs hors-bords situé juste à côté. Au moins, nous ne la traînerons pas avec nous jusqu’aux îles vierges. Le samedi soir, nous refaisons un feu de camp et barbecue sur la plage du complexe hôtelier abandonné. Celle-ci est assez loin, environ 4 kilomètres à parcourir en annexe. Par précaution, nous prenons donc du carburant au passage à la station-service située à la sortie du lagon. Malgré les nombreux grains qui passent et nous mouillent de temps à autre, nous passons une superbe soirée en mangeant des grillades sur notre feu de camp. Malheureusement, la fin de soirée ne sera pas aussi heureuse pour nous: Tous les autres repartent par un autre chemin alors que nous repartons en annexe, après avoir fait le plein du réservoir avec l’essence que j’ai achetée en venant. Après quelques centaines de mètres, le moteur s’arrête et ne redémarrera jamais! Nous passerons alors les 2 heures suivantes à ramer contre les vagues et le vent, en essuyant plusieurs grains qui génèrent de fortes pluies et des rafales de vent qui nous font reculer. Nous ne pouvons nous arrêter de ramer sous peine de dériver sur la côte fort peu accueillante. Nous atteindrons le premier bateau au mouillage, exténués. Il est occupé par un couple de retraités Québécois qui se sont mouillés à l’écart car le moteur de leur bateau était en panne. Après s’être réchauffés à bord, ils nous ramèneront gentiment jusqu’à Korrigan. Les filles sont gelées et nous sommes exténués. Dans l’aventure, mon téléphone a pris l’eau et est foutu. Je sais, en outre, qu’une bonne séance de mécanique m’attend le lendemain à la place de la journée de visite de l’île que nous avions prévue. Je passe en effet la matinée à démonter entièrement le carburateur du moteur hors-bord pour le nettoyer. Pendant ce temps-là, je fais décanter l’essence dans un seau. En effet, il y avait une quantité importante d’eau dans l’essence que nous avions achetée la veille. Après en avoir parlé autour de moi, il semble que ce soit un problème récurrent avec cette pompe à essence. Nous voilà prévenus: Nous avions prévu de faire le plein de gazole (notre dernier ravitaillement remonte à Lisbonne). Nous irons à une autre station, dans le lagon où le carburant n’est pas stocké dans des cuves enterrées. En fin d’après-midi, nous quittons donc le quai pour aller zigzaguer dans les hauts fonds du lagon tout en subissant de fortes rafales qui descendent de la montagne située en arrière de Marigot. Ce lagon est la parfaite illustration du savoir-faire hollandais en dragage et en exploitation des plans d’eaux: Côté hollandais, le lagon est très praticable partout, côté français, c’est quasiment un échouage garanti pour les quillards ! Une fois le ravitaillement fait, nous patientons encore un peu en faisant des ronds dans l’eau que le pont ouvre. Nous sommes bien concentrés pour le passage car il y a du courant et un malheureux évènement est venu altérer notre confiance: Un catamaran a hésité au moment de passer le pont et est venu frapper un côté du pont, puis l’autre. Le choc a arraché un de ses 2 haubans. Le mât a tenu comme par enchantement pendant une quinzaine de minutes avant de tomber un peu plus loin dans le lagon. Gloups.

Les Photos

Grand-Case, Anse Marcel et (encore) la baie de Marigot (du 14 au 20 Mars)

Pendant que nous étions au chantier dans le lagon, la houle s’est copieusement levée, y compris dans la grande baie de Marigot. Par conséquent, de nombreux bateaux sont venus se tasser proche de la marina et de la côte où l’on est mieux protégé. Nous avons donc dû nous ancrer un peu loin dimanche soir et le mouillage était très inconfortable, au point de rendre Phoebé malade le lundi matin. Nous nous rapprochons donc à la mi-journée en profitant de l’espace laissé libre par les bateaux partis tôt le matin. Le lundi fut une journée assez morose car nous sommes restés sous la pluie et dans les nuages toute la journée. Décidément, quelque chose ou quelqu’un ne veut pas que nous visitions l’île de Saint-Martin !

Nous abandonnons donc notre idée de visiter l’île en voiture et levons l’ancre le mardi matin pour aller nous ancrer dans la belle grande baie de Grand-Case, charmant village devenu très touristique. Tous les mardis à Grand-Case, il y a des animations de rue avec musique, bouffe de rue et marché de bidules pour touristes. Nous renouons à Grand-Case avec la vie de bateau au mouillage dans un coin tranquille. Nous passerons plusieurs jours ici à juste profiter de la baignade, du village et de bons moments de détente sur le bateau. Nous en avions besoin après les 2 dernières semaines passées à Marigot. Le mardi soir, nous partons donc au village de Grand-Case pour profiter de l’animation et manger des bonnes grillades dans les lolos enfumés du bord de mer. Ici, les restaurants traditionnels très abordables côtoient les restaurants haut de gamme et hors de prix.

Le lendemain, Tethys, aussi à nouveau à flot, nous rejoint et nous passerons plusieurs belles journées en leur compagnie. Thomas, guitariste hors pair, donnera quelques petits cours de guitare à Phoebé et surtout lui propose des jeux sur la base de certains accords pour qu’elle apprenne la guitare de manière ludique en composant ses propres chansons. Nous allons passer le vendredi dans la baie voisine, l’Anse Marcel dont nous avons beaucoup entendu parler. Nous serons un peu déçus car la houle rentre dans le mouillage et l’endroit ne présente pas beaucoup d’intérêt car la plage est entièrement occupée par des hôtels et une marina. Comme nous sommes à la pointe Nord de l’île, nous en profitons pour faire une marche jusqu’au sommet d’une colline d’où nous pouvons voir la côte orientale de Saint-Martin. Il semble y avoir 2 beaux mouillages, bien abrités derrière la barrière de corail. Nous planifions d’y aller à notre retour des îles vierges.

Le samedi matin, nous retournons à Marigot pour la matinée car mon antenne Wifi commandés aux USA il y a 4 jours est déjà arrivée chez Bernard que nous avions rencontré au chantier. Pendant que je vais récupérer le colis au chantier, Daphné et les filles se chargent des courses et de la lessive. On expédie le tout le plus vite possible car le mouillage est toujours très rouleur et bien moins agréable que la belle anse calme de Grand-Case. Ainsi, nous sommes de retour sur notre mouillage de Grand-Case en milieu d’après-midi. Nous y resterons jusqu’au lundi soir car le vent reprend et nous est à nouveau favorable pour rejoindre les îles vierges britanniques, situées en plein Ouest de Saint-Martin. Lundi, c’est le temps des aux-revoirs avec l’équipage de Tethys que nous devrions revoir l’an prochain, en Polynésie Française. En effet, eux s’en vont dans quelques jours pour Panama afin de rejoindre Papeete dès cette année pour y travailler afin de remplir la caisse de bord. Quant à nous, nous avons hâte de découvrir les îles vierges et d’y rejoindre Taïa qui y sont partis il y a une semaine. Si le vent tient ses promesses, nous devrions y être en une douzaine d’heures après une nuit en mer sous la pleine lune.

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Comments

  1. Eve et Christian says

    15 mai 2016 at 10 h 35 min

    Ouah ! le retour à la rame a du être chaud !!! Je suis de retour de chine et je peux maintenant vous lire avec joie .
    Bises et bon vent .

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